PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

In FCPE – le 9 juin 2014 :

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Chers amis,

Voici venu le temps de clore notre congrès. Je voudrais tout d’abord souligner la qualité de nos débats durant ce week-end tant en plénière que durant les ateliers. Ils nous ont permis d’avancer sur nos propositions, d’éclairer les grands sujets qui feront l’année éducative qui arrive et les positions que prendra notre fédération.

Samedi matin, lors de sa visite, le ministre a compris, je crois, notre détermination et notre fermeté.

Sur les rythmes, il nous a assuré que nous avions remporté une victoire. Il est vrai que la rentrée 2014 marquera l’enterrement de la semaine de 4 jours, et ça, on peut déjà s’en féliciter! En revanche, quand je pense aux élèves qui continueront de subir 3 journées de 6 heures par semaine, cette victoire a un goût amer.

Il faudra faire preuve d’une vigilance absolue. Non, les maires n’ont pas le droit de s’asseoir sur les lois de la République! Et pour ceux qui refuseraient de mettre en place le périscolaire, nous serons vigilants en tant que parents et en tant qu’administrés pour que les sommes allouées par l’Etat ne soient pas détournées de leur but.

Je retiens aussi de sa visite qu’il s’est engagé à mettre en place, dès la rentrée prochaine, une semaine de la démocratie scolaire pour regrouper les élections de parents et de lycéens. Nous le demandions, pour permettre à la fois une meilleure information de tous les usagers sur la tenue de ces élections, et contribuer à l’éducation citoyenne des lycéens. Mais ça ne suffira pas, encore faut-il donner un sens à ces élections, c’est à dire donner un véritable pouvoir aux parents dans les instances où ils seront élus.

Et qu’il s’agisse du statut de parent délégué ou de la démocratie dans l’Ecole, nous n’attendons plus des discours du ministre, mais des actes ! Et vite! S’il va dans ce sens, M. Hamon donnera le gage qu’il accorde autant de place et d’importance aux représentants des parents d’élèves qu’au reste de la communauté éducative. Il est urgent, nous n’avons eu de cesse de le répéter durant ce congrès, de nous donner les moyens de remplir nos mandats. Alors cette année, nous prenons les paroles du ministre au mot : la question du statut de parent délégué doit faire son chemin, des ministères à la représentation nationale, en passant par les partenaires sociaux !

J’en viens maintenant à la thématique qui a traversé tous nos débats ce week-end : construire une Ecole sans sélection. De grands chantiers nous attendent dès de main et pour les années à venir. Et d’abord, celui d’une grande réforme du collège. Ce moment de transition entre l’école primaire et le lycée devrait permettre à tous d’acquérir le socle commun de connaissances, de compétences et de culture, indispensable pour leur vie future d’étudiants, de salariés, mais aussi de citoyens acteurs de leur vie…. Mais il n’en est rien, car le collège d’aujourd’hui est construit sur un modèle élitiste. Il est construit sur l’idée que lorsqu’un élève est en échec, c’est d’abord de sa faute, car il n’aurait pas le bon bagage culturel, ne serait pas assez scolaire ni assez méritant ou aurait des parents démissionnaires. Au contraire, nous l’avons dit dans les ateliers, c’est d’abord l’échec de notre système éducatif !

En organisant le tri des élèves à travers les notes et des options sélectives réservées à un petit nombre, en hiérarchisant les différentes formes de savoirs et de compétences, en hiérarchisant les voies et les filières au détriment de l’enseignement professionnel, en maintenant la course à la performance, en organisant la concurrence entre les élèves, les familles, les quartiers, le collège maintient et renforce les inégalités face à la réussite !

Maintenant que nous avons développé nos propositions, il faut convaincre que la réforme du collège est urgente. Inadmissible de laisser sortir 140 000 jeunes chaque année du système éducatif, sans qualification ! C’est par la mixité sociale dans les classes et les établissements que l’on pourra lutter contre l’échec scolaire, mais aussi tirer l’ensemble des élèves vers le haut. C’est par la mise en place d’une véritable école du socle, qui assure la liaison primaire/collège, que chaque jeune pourra acquérir le minimum indispensable que l’Etat doit garantir à tous.

Certains seront bien sûr difficiles à convaincre. D’une part, la petite poignée de privilégiés qui profite justement de ce système élitiste et qui s’en contente bien ; parce qu’il leur garantit leur statut économique et culturel dans la société ! Et pour d’autres, pour les alliés de l’immobilisme, c’est simplement parce que changer notre modèle demande de l’audace. Il est bien plus confortable de coller quelques pansements pour masquer l’incapacité de notre système éducatif à faire réussir tous les élèves ! Comme l’a rappelé samedi Danielle Zay, il est plus facile d’organiser la promotion de quelques-uns, que de construire un modèle qui permette la réussite de tous.

Alors, dans les écoles, les collèges, dans les inspections d’académies, mais aussi dans les collectivités territoriales, ce sera notre rôle d’expliquer notre projet, d’organiser des débats et de favoriser la rencontre des intelligences, pour construire le collège de demain. Déjà aujourd’hui, il est considéré comme le "parent pauvre" de l’Ecole. Elèves, parents, enseignants, à nous de leur proposer des perspectives de changement et en nous imposant dans le débat public sur la question de la transformation du collège.

Et puis, à la fin du collège, il y a la question de l’orientation. On peut espérer qu’elle devienne moins douloureuse demain, grâce aux expérimentations menées actuellement sur le terrain dans une centaine de collèges. Et je suis d’accord avec toi, Sophie, le terme "dernier mot aux familles" est trop réducteur. Je préfère parler d’orientation choisie, car de nombreuses conditions sont nécessaires pour qu’elle devienne effective. Alors qu’aujourd’hui, l’orientation subie c’est l’orientation vers l’échec, reconnaître que ce sont les parents et leur enfant qui doivent prendre la décision finale, c’est une étape primordiale ! C’est réaffirmer l’importance du partage des responsabilités éducatives pour permettre à chaque jeune de préparer son avenir.

Ce n’est pas suffisant! Après le temps de l’orientation, vient celui de l’affectation, souvent tout aussi douloureux. Comment peut-on encore accepter que des jeunes soient envoyés vers des filières qui ne leur conviennent pas, par manque de place ? Il n’est plus possible de concevoir l’orientation des élèves en termes de places à pourvoir.

L’Ecole sans sélection, celle qui combat l’élitisme, c’est aussi une Ecole sans note chiffrée, sans redoublement, sans devoirs à la maison.

Aaah les devoirs ! Un combat mené par les progressistes depuis des décennies. Nous dénonçons depuis trop longtemps cette sous-traitance pédagogique aux familles. Notre campagne "ce soir pas de devoirs" a encore hélas aujourd’hui tout son sens. Supprimer les devoirs à la maison c’est redonner du temps aux enfants, supprimer une bonne part de la pression qui s’exerce sur eux; mais aussi sur leurs parents! Moins de stress, moins de fatigue, plus de temps pour jouer, pour lire, pour discuter… As-tu fait tes devoirs ? Il serait temps que les relations avec nos enfants ne se fassent plus seulement autour de cette question ! Pourtant, les enseignants savent très bien comment se passe le travail à la maison ! Mais malgré cela ils continuent à donner des exercices! Ils continuent à pénaliser ceux qui n’ont pas l’aide nécessaire à la maison pour faire les recherches, les exposées, apprendre les leçons, apprendre à s’organiser…

Nous ne voulons plus lire : manque de travail personnel ! Car c’est d’abord en classe qu’il faut travailler ! Les textes de l’Education nationale sont extrêmement clairs, je cite : "le travail écrit, fait hors de la classe, hors de la présence du maître et dans des conditions matérielles et psychologiques souvent mauvaises, ne présente qu’un intérêt éducatif limité. En conséquence, aucun devoir écrit ne sera demandé aux élèves hors de la classe." Et cette circulaire date de 1956!

Il est impératif qu’enfin les adultes entendent que ce qui n’a pas été compris en classe ne peut pas l’être à la maison. Il est impératif de mettre fin aux devoirs, de cesser de renvoyer l’échec d’un élève à sa responsabilité individuelle et familiale. Il est impératif que l’école réagisse par rapport à sa propre responsabilité dans le renforcement des inégalités culturelles et sociales.

Et à cela s’ajoutent les notes ! Le ministère a annoncé qu’il veut faire évaluer les pratiques d’évaluation. Tant mieux ! Aujourd’hui, noter les élèves se résume à contrôler si l’élève est capable de restituer le chapitre du cours qu’il a appris à la maison.

Devoirs, notes et… on y arrive, redoublement ! La mauvaise réponse à un vrai problème : l’échec scolaire. Mais dire qu’il faut arrêter les redoublements ne suffira pas. Il faut donner aux établissements les moyens pédagogiques et financiers de remédier aux difficultés des élèves, sans les faire redoubler mais en développant des solutions alternatives. Je pense notamment au tutorat, à la différenciation pédagogique, à l’accompagnement personnalisé en classe et tous ce qui reste à inventer!

Si nous luttons contre l’exclusion pédagogique que je viens de dénoncer, nous nous battons aussi contre l’exclusion… tout court. Vous l’aurez compris, je parle des sanctions disciplinaires.

Il faut remédier à une conception de la discipline entièrement orientée vers l’exclusion des élèves. L’exclusion, c’est une non-solution ! L’exclusion définitive c’est refuser d’éduquer pour laisser cette tâche à l’établissement voisin ! Cela ne fait que concrétiser la situation d’élèves qui, généralement, avaient déjà la sensation d’être sortis de l’école depuis longtemps. J’irai même plus loin, l’exclusion renforce les inégalités sociales, comme les inégalités scolaires, car nous savons très bien que, trop souvent les élèves issus des classes populaires en sont les premières victimes… Et leurs parents, les premiers accusés.

Les procédures disciplinaires, c’est un chantier très symbolique pour nous. Car ce fonctionnement est symptomatique d’un système pas du tout bienveillant.

A la FCPE, nous nous fixons un objectif : zéro exclusion ! Zéro exclusion, car c’est une solution violente, inutile, qui ne permet nullement aux élèves d’apprendre de leurs erreurs. Les seules sanctions utiles à l’Ecole, ce sont celles qui participent à l’éducation des futurs adultes, parce qu’elles sont justes et proportionnées. Et cela passe par des procédures disciplinaires entièrement réinventées, pour qu’elles soient exemplaires et que soit mis fin à l’arbitraire. C’est vers cela qu’il faut avancer.

Et pour faire ces propositions, nous devrons savoir ce qui se fait, au cas par cas, dans les Conseils de discipline. Nous recenserons les pratiques. Dans certains établissements, des conseils de discipline ont su s’approprier les textes pour mettre en place des dispositifs d’une grande justice. À l’inverse, des méthodes tout aussi infondées qu’inefficaces ont vu le jour. Alors je vous propose que nous travaillions à l’élaboration d’un livre noir et blanc des conseils de discipline ; pour mieux percevoir ce qui se fait de positif et de négatif ; et ainsi formuler des propositions pour refonder les procédures disciplinaires.

Nous avons aussi parlé de la laïcité pendant ce congrès. Nous n’avons jusqu’ici pas réussi, avec nos partenaires du CNAL, à obtenir des avancées sur le financement des écoles et établissements privés. Il paraît qu’il ne faudrait pas relancer la guerre scolaire… Ah bon ? Parce qu’elle a cessé un jour ? Quelqu’un a signé un armistice, un traité de paix ? Le traité de paix, ça aurait pu être le grand service public unifié de Savary. Mais certains n’en ont pas voulu.

Qu’on ne vienne pas nous accuser de vouloir « rallumer la guerre scolaire », quand nous réclamons seulement ce qui n’est que raison : que l’Etat cesse d’organiser et de financer la concurrence de sa propre Ecole, que les parents puissent, partout sur le territoire, choisir librement l’Ecole publique pour leurs enfants. Nous n’avons rien contre l’école privée, nous voulons même qu’elle soit entièrement privée ! Et que l’argent public aille à l’Ecole publique !

En ces temps de crise, où le gouvernement cherche de l’argent pour financer le budget de l’Etat, les 60 000 postes dans l’Education nationale, nous jugeons, nous, qu’il y a des gisements à exploiter. Pour prolonger les calculs de Guillaume, le financement des établissements privés par l’Etat, c’est sept milliards par an ! Ajoutez-y les financements des collectivités territoriales – il n’y a pas que la loi Carle ! – et vous atteignez onze milliards ! De quoi faire de beaux projets dans l’Ecole publique…

L’argent public à l’Ecole publique, ce n’est pas qu’un slogan. Depuis la loi Goblet, le financement public des établissements privés est interdit. Le code de l’éducation le stipule noir sur blanc, je cite : « les établissements privés sont fondés et entretenus par des particuliers ou des associations ». Le principe juridique est clair. Mais il y a des dérogations et nous les combattons.

Le combat continue donc, avec le CNAL. Je vous invite à relancer les CDAL dans vos départements. C’est un combat sur lequel nous avons besoin plus que jamais d’être unis, car le chemin est encore long pour convaincre l’opinion. Les CDAL pourraient par exemple se donner l’objectif de recenser dans chaque département le nombre de communes sans école publique, mais avec une école privée.

Laïcité toujours, jusque dans la réforme territoriale ! On nous annonce la fusion de l’Alsace et de la Lorraine. Fort bien (ou pas). C’est une belle occasion de reposer la question du concordat de l’Alsace-Moselle, qui n’est pas en vigueur – et heureusement ! – dans la majorité des départements lorrains. Que fait-on de l’enseignement obligatoire de religion, qui prive les élèves de trois départements d’une heure de classe par semaine sur les programmes nationaux ? Que fait-on de la liberté de conscience de ces enfants ? On la piétine ?

C’est une question importante, et ce n’est pas la seule, que soulève cette réforme bâclée. Il va falloir aller très vite et très fort car avant la rentrée, les dés seront jetés. Faire évoluer ce projet sera jouera à tous les échelons du territoire, mobilisons-nous !

Affichée dans tous les établissements et écoles publiques depuis le mois de septembre normalement, la charte de la laïcité a-t-elle été autre chose qu’un élément de décoration sur un mur ? Combien d’école et d’établissement ont cherché à la faire vivre, à en expliquer les principes aux élèves (voire aux parents) ? J’ai bien peur que leur nombre soit faible, très faible. Pourtant, c’était bien l’objectif de cette charte, que de diffuser ces valeurs communes !

Car la laïcité ne se limite pas à la question du financement des écoles privées. J’en parlais samedi matin, certains véhiculent une vision fausse de la laïcité. Ils veulent faire croire que la laïcité est une valeur qui exclut, alors qu’elle est ce qui nous a permis et continuera de nous permettre de vivre ensemble. Elle n’est pas négation des convictions, elle est neutralité de l’Etat et liberté de conscience. Et c’est sur les bancs de l’Ecole publique et nul part ailleurs que se forge la citoyenneté des électeurs de demain !

Remettons-nous en mouvement, pour continuer de convaincre les élus, et faire adhérer l’opinion publique toute entière ! A l’heure où des groupes porteurs de sentiments de rejet de l’autre, de haine de la différence, réussissent à se faire une invraisemblable place dans le paysage médiatique et politique, nous ferons œuvre utile pour l’Ecole de la République, mais aussi pour nos valeurs d’égalité et de non-discrimination ! Parce que la véritable Ecole libre, c’est l’Ecole laïque de la République !

L’Ecole publique inculque des valeurs, elle a aussi des obligations. L’une d’entre elle est de s’assurer qu’il y ait au moins un enseignant dans chaque classe.

La promesse faite par le gouvernement de créer 60 000 postes dans l’Education nationale devait permettre de réparer un peu notre système éducatif. Mais les effectifs augmentent de manière significative dès la rentrée prochaine, nous voyons donc bien que la question du recrutement sera centrale pour cette année encore. Les problèmes de recrutements du mois dernier ne font que noircir un peu plus un tableau déjà bien sombre.

Cette question du recrutement se pose tant pour les nouveaux professeurs que pour ceux qui, demain, remplaceront leurs collègues absents. Nous ne pouvons tolérer que des élèves restent sans enseignants, que ce soit pour une heure ou pour plusieurs semaines. L’Education nationale a le devoir de remplir la mission qui lui est confiée par la République, celle de la continuité du Service public.

Parce que nous refusons cet état de fait, nous rénoverons le site ouyapacours. Cet outil est le vôtre. Il est à votre service pour que vous puissiez collecter toutes les heures perdues, chiffrer le montant de la dette de l’Education nationale vis-à-vis de nos enfants. Pour cela aussi, nous avons besoin de vos retours, de vos expériences sur le terrain, afin que demain nous puissions mettre le ministère devant ses responsabilités. Nous serons présents à vos côtés pour faire évoluer les situations. C’est ça le fédéralisme, c’est ça appartenir à une organisation de plus de 320 000 adhérents!

Ce congrès se termine donc. Vous allez tous rentrer dans vos départements et continuer à promouvoir partout une Ecole publique, laïque, réellement gratuite et mettant vraiment l’enfant au centre de ses préoccupations. Je disais lors du discours d’ouverture que nous avions dû mener de nombreuses batailles sur le terrain cette année. Ce sera encore le cas l’an prochain.

Il faudra continuer à porter nos exigences avec du courage, de la détermination, de la fermeté. Si nous ne sommes pas là, nous les associations d’usagers, pour défendre au quotidien une Ecole bienveillante pour les élèves, ce sont l’Ecole et les élèves qui y perdront. Nous seuls serons les moteurs de ce changement, mais nous n’y arriverons pas seuls, nous devons multiplier les partenariats. Osons aller chercher de nouveaux partenariats ! Les partenaires, nous les rencontrerons dans les centres sociaux, dans les associations d’insertion, dans les associations de quartier. Continuons à travailler avec les associations d’éducation populaire, allons chercher les parents les plus éloignés de l’Ecole et donnons-leur la parole!

Dans une organisation aussi grande que la nôtre, nous ne sommes pas toujours d’accord sur tout, c’est bien normal. Nous discutons, nous argumentons, nous nous convainquons les uns et les autres et ensuite nous portons nos propositions ensemble. C’est ce que nous avons fait lorsque nous avons réactualisé notre projet éducatif en 2011, décliné en 12 exigences l’année suivante. C’est ce que nous avons fait encore cette année sur le collège et nous pouvons en être très fiers.

Je souhaite faire prévaloir cette méthode de travail, car c’est comme cela que doit fonctionner une fédération, se nourrir des réflexions de ses membres, en faire la synthèse et ainsi changer l’Ecole pour changer la société.

C’est ainsi, je l’espère, en continuant à bien travailler ensemble que nous pourrons nous retrouver encore plus nombreux l’an prochain à Reims. Plus nombreux à la FCPE, plus nombreux dans les urnes lors des élections, plus nombreux dans les instances, et surtout fiers d’avoir porté de nouveaux combats pour les enfants, fiers d’avoir fait triompher nos idées, fiers de contribuer à la construction d’une Ecole différente, sans sélection !

En avant, et à bientôt !

Je déclare clos ce 68ème congrès de la FCPE !

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