PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

Tout d’abord, permettez-moi de remercier Monsieur Francis Lavoine qui est à l’origine de cette modeste intervention. Les présentations d’usage devraient vous permettre de situer mon propos et les motivations qui le sous tendent. Tout d’abord, j’évoquerai mon parcours professionnel : professeur puis Chef d’établissement Adjoint dans plusieurs établissements avant d’être Principale de collège puis Proviseure de lycée. Ce parcours professionnel riche et varié tant dans les lieux (France et étranger, public et privé) que dans les niveaux (du primaire à l’université, formation initiale et continue) me permet de me présenter devant vous avec ce qui est pour moi une ébauche de réflexion. Ce parcours professionnel, atypique dans une hiérarchie scolaire, le plus souvent linéaire et attendue tant elle est formelle et pyramidale, a été favorisé par un parcours personnel qui m’a très tôt amenée à faire des choix et notamment à prendre des chemins de traverse, garants d’une cohérence personnelle et source d’un attachement citoyen engagé que l’école- Institution- a eu parfois du mal à entendre et à accepter. Tout ceci m’a aussi permis de tenter de comprendre et d’approcher à différentes reprises les mécanismes de l’exclusion notamment à travers l’inadéquation entre de qui est implicitement attendu chez des individus ou des groupes d’individus et ce qui est proclamé haut et fort en termes d’objectifs et de résultats par une institution noble dont la mission d’élévation de l’être est depuis longtemps déjà relégué. La « showbeasnessisation »( pardonnez le néologisme) de l’école, la médiatisation individuelle de ses acteurs principaux ne fait pas toujours bon ménage avec la discrétion qui devrait être fondamentalement présente dans ses fonctionnements et chez ses responsables au plus haut plan. Peut-être aurons-nous l’occasion d’évoquer les contradictions qui traversent notre institution et ses acteurs notamment dans ses systèmes d’arbitrage car tout ceci fait sens lorsqu’on parle d’échec de l’Ecole, de Décrochage ou de non accrochage à l’idée que chacun puisse avoir un projet. Il serait imprudent de faire des affirmations hâtives mais elles sont bénéfiques au débat qui doit sans cesse nous traverser pour progresser. Favorisons ce terme de débat traversant fondateur d’une pensée ouverte et accueillant les différents positionnements comme des richesses potentielles et laissons de côté le terme controverse qui s’il peut s’avérer fécond, peut aussi conduire à des positionnements cristallisés et stériles pour l’objet qui nous occupe. Nous disposons de deux heures que je souhaite actives et interactives ! Avant de vous donner la parole pour prendre la route ensemble pour faire émerger des problématiques individuelles et collectives et des solutions concrètes et propres à votre territoire et à vos pratiques déjà expertes, je souhaiterais faire deux haltes liminaires pour lancer nos échanges et notre collaboration.

I. L’école , les familles et les élèves

L’Ecole (notamment le lycée) n’est plus structurée comme elle l’était au début du 20ème siècle.

Les enseignements théoriques et leur durée.

Le travail à la maison.

L’école a changé d’objectifs

Les familles ont changé leurs regards et leurs liens à l’école

Les savoirs et le sens : un imbroglio d’intérêts et de malentendus

Le cognitif, l’affectif et le sociologique : un mariage difficile et des interactions complexes

L’école et son cadre

Conclusions de cette partie et Premières pistes d’échanges et de discussion

Le décrochage : quelques généralités !

Lire la suite : KHEIRA MALLION INTERVENTION 2014 ANT-1

Le site des « Femmes Relais d’Antony » : http://www.femmesrelaisantony.com/

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