PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

La lettre électronique numéro 36 Mars 2006

De la doc, des infos…pour alimenter votre votre/notre réflexion et PRISMEr ensemble
La plupart de la documentation est disponible sur demande à prisme@prisme-asso.org
En bleu ajouts et commentaires du rédacteur

? Rencontre mensuelle le mercredi 22 mars de 18 h à 20 h 30 à l’ AGECA 177 rue de Charonne Paris 11ème métro Alexandre Dumas sur le thème de :
« L’orientation scolaire et professionnelle » avec la participation des principaux auteurs d’ouvrages récents et notamment les rédacteurs du dernier rapport de l’IGAEN sur le sujet.

Les mots« prismés » du mois

? Les deux mots-clefs Rubrique établie sur la base de l’ouvrage de Francis DANVERS « 500 mots-clefs pour l’éducation et la formation tout au long de la vie » 2003 Avec l’aimable accord de l’éditeur : les Presses universitaires du Septentrion Villeneuve d’Ascq
– Transmission [http://www.prisme-asso.org/?p=344->

– Idéologie [http://www.prisme-asso.org/?p=345->

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Notre espace commun : l’Europe et au-delà Cette rubrique est alimentée sur la base en particulier de VousNousIls et de l’Expresso

? Royaume-Uni : La vengeance des élèves. Depuis 15 mois, les élèves britanniques peuvent « noter » leurs enseignants sir le site ratemyteachers.co.uk . Il s’agissait, à l’origine, de donner aux élèves la possibilité d’exprimer leurs vues sur les qualités pédagogiques de leurs profs. Mais dans la réalité, loi,n de toute critique constructive, les élèves déversent anonymement leur fiel sur des enseignants dont les noms sont cités. Le site étant localisé chez un hébergeur américain, il est impossible de modifier les textes ou même de poursuivre judiciairement les personnes qui se lancent dans la diffamation.
Plus de 17000 élèves britanniques ont exposé sur le site, leurs vues très personnelles. Le directeur d’une école écossaise à ainsi fait l’objet d’une vingtaine de textes diffamatoires tels que : « il joue au mini golf toute la journée », « il utilise l’argent de l’école pour décorer son bureau », ou encore : « c’est un débile profond ».
Scotalnd on Sunday, 5 février 2006,[ www.scotlandonsunday.scotsman.com-> www.scotlandonsunday.scotsman.com ]

? Genève : Tous les petits suisses entreront à l’école dès l’âge de quatre ans. « La révolution douce » va-t-elle passer la rampe ? « La cohésion est très forte entre les conseillers d’Etat », admet Anne-Catherine Lyon. Les législatifs auront toutefois le dernier mot. Rappelons que la CDIP agit sous l’épée de Damoclès de la Confédération. Si l’article constitutionnel sur l’éducation est acceptée par le peuple le 21 mai, Berne sera en effet habilité à fixer lui-même les règles du jeu.[ www.tdg.ch-> www.tdg.ch ]

? Belgique : Deux langues, c’est bon pour les cellules : La thèse de doctorat d’une chercheuse de la Vrije universiteit (université flamande) à Bruxelles le montre : les enfants bilingues font moins travailler leur cerveau tout en travaillant plus vite. La recherche a porté sur 26 enfants bilingues et unilingues de 7 ans et demi et 11 ans. Des tests de calcul, de maîtrise de la langue et d’attention leur ont été proposés, leur activité cérébrale étant mesurée par un scanner.
Les enfants bilingues français-néerlandais se sont tous révélés plus rapides que les autres, bien que leur activité cérébrale soit moins intense. Ce constat plaide en faveur de l’apprentissage précoce, dès l’acquisition du langage ou dès la maternelle, d’une seconde langue, conclut la chercheuse. In La Libre Belgique,[ http://lalibre.be-> http://lalibre.be ]

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POLITIQUES EDUCATIVES TERRITORIALISEES

« Commande publique, recherche et ingénierie territoriale : quels enjeux, quels partenariats ? »
Agen le 8 et 9 mars 2006. [f.moderan.@indl.fr->f.moderan.@indl.fr]
L’ existence d’une ingénierie territoriale adaptée et performante est un élément déterminant du succès des politiques de développement local. Parce que les projets sont complexes, parce que l’environnement change, l’appui aux projets territoriaux nécessite une constante adaptation. Des évolutions dans les méthodes, dans les contenus, dans les démarches sont en permanence nécessaires. Il n’y a pas d’ingénierie territoriale sans innovation.

Et cette innovation, qui est portée par les différents intervenants de la chaîne d’ingénierie (prescripteurs, centres de ressources, prestataires publics ou privés) exige ou requiert une position particulière pour la recherche.
1 – table ronde : Qu’est-ce que les différents acteurs (prescripteurs, ingénieurs et chercheurs) ont à dire sur la demande publique ?
2 – Atelier 1 : Connaissances territoriales : quelles attentes vis-à-vis de la recherche. Quels apports ?
3 – Atelier 2 : Articulation entre les chercheurs et les acteurs du développement. Etat des lieux et regards croisés.
4 – Table ronde finale : conclusion des ateliers – propositions d’actions – pistes d’amélioration.

A lire ou relire
? Conscience régionale et réalités des régions : optimisme raisonnable ou pessimisme réfléchi ?
Annick PERCHERON – La Région An I – Etat des régions françaises un an après les élections de 1986 – PUF

? La France inverse ou les régions en mutation de René Ulrich Economica 1988 ; 390 pages

En bref
? des régions
Ile-de-France : Lycées :475 M€ en investissement soit 24,5% du budget régional en investissement et 211,3 M€ en fonctionnement.
La majorité régionale s’oppose aux tentatives d’ exclusion sociale des jeunes issus des catégories les plus défavorisées que ce soit par la mise en cause de l’objectif d’un collège unique ou par les tentatives de changement des politiques d’apprentissage qui pourraient remettre en cause l’âge de la société obligatoire et le Code du Travail.
Grandes mesures 2006 : + 171% en investissement pour la rénovation des lycées. Poursuite de l’effort de construction de lycées neufs pour faire face aux points de surcharge dans certaines zones à préparer la nouvelle vague démographique qui touchera le second cycle à partir de 2012. Rénovation de 163 lycées. Acquisition de matériels pédagogiques en harmonie avec les changements de programmes. Développement de l’aide aux familles pour faciliter l’accès aux études de tous.
Formation professionnelle : 28,808 M€ en investissement. 536 M€ en fonctionnement. Bilan 2005 : mise en œuvre du dispositif régional « chéquiers VAE » (Validation des Acquis de l’ Expérience), Signature avec l’ Etat du Contrat d’ Objectifs et de Moyens pour le développement de l’apprentissage : 200 millions € sur la période 2006-2010.
Grandes mesures 2006 : Mise en œuvre du Contrat d’ Objectifs et de Moyens pour le développement de l’apprentissage : 20 M€ dans le budget 2006 ; 100 nouveaux emplois tremplins.
Enseignement supérieur : 86,31 M€ en investissement ; 9,95 M€ en fonctionnement
Recherche : 70,77 M€ en investissement ; 34,97 M€ en fonctionnement. Soutien aux TIC : 18 M€
Bilan 2005 : Création des Domaines d’intérêts Majeur (DIM) labellisés par la Région. Instauration des PICRI (Partenariat Institutions/citoyens pour la Recherche et l’ Innovation).
Grandes mesures 2006 : Construction de la Bibliothèque de l’ INALCO (contrat de plan) la part régionale s’élevant à 61,7 M€. Transfert de l’ Institut de Physique du Globe de Jussieu à l’ îlot Cuvier (10,623 M€). Labellisation prévue de nouveaux DIM. Montée en puissance des pôles de compétitivité : 9 M€ en 2005, 20 M€ en 2006. Croissance globale des allocations doctorales et post-doctorales.

Aquitaine : des images locales de plein pied dans la globalisation multimédia. L ˜Aquitaine est désormais la première Région française à proposer un journal d’information multimédia . Après avoir lancé, en 2002, le journal l’ Aquitaine (sur supports papier), distribué dans toues les boîtes aux lettres, dont l’ensemble du contenu est mis en ligne sur un site Web dédié -[www.journal.aquitaine.f->www.journal.aquitaine.f]r – la Région complète son service d’information publique par des reportages vidéo.

 Auvergne lancement une école de la deuxième chance sur quatre sites pour accueillir 144 jeunes en 2006 .
Contact : [s.quere@cr-auvergne.fr->s.quere@cr-auvergne.fr ]

Midi-Pyrénées : Projets d’avenir 187 nouveaux projets concernent 148 lycées, CFA et Maisons familiales et rurales
Crées en 2001, ces « projets d’avenirs » sont un appel aux initiatives dans les lycées (publics et privés) et CFA de Midi-Pyrénées.
Autour de cinq thèmes : « environnement et développement durable », « culturel » (langue et culture occitane, projets d’éducation artistique, présence de Midi-Pyrénées en France ou à l’étranger, mémoire de la région, valorisation de l’écriture), « international » (solidarité internationale et action humanitaire, échanges professionnels avec d’autres pays), « innovation » (autres dispositifs pédagogiques innovants) et « actions citoyennes » (santé, prévention routière et lutte contre tout type d’exclusion), les « Projets d’avenir » permettent aux jeunes d’exprimer leur créativité et l’exercice de la citoyenneté. Un budget de 868 000 €.

Premières Assises de la Décentralisation des Formations Sanitaires et Sociales :
Centre de Congrès Pierre Baudis -TOULOUSE MIDI-PYRENEES – 10 MARS 2006.
La Loi « Libertés et responsabilités locales » du 13 août 2004 a confié aux Conseils Régionaux la responsabilité des formations sanitaires et sociales. La mise en œuvre des ces transferts, qui concernent au total plus de 160.000 étudiants et représentent des enjeux financiers considérables, a rapidement mis en évidence des difficultés.
Face à ce constat, l’ Association des Régions de France organise en partenariat avec les réseaux des organismes de formation , AFORTS, GNI et CEFIEC, les Premières Assises de la décentralisation des formations sanitaires et sociales et serait heureuse de pouvoir compter sur votre présence à cette manifestation, animée par le Centre-Inffo.
L’objectif de cette journée est de :
>Affirmer la volonté des Régions de prendre pleinement en charge les transferts de compétence prévus par la loi du 13 août 2004 en construisant, avec les organisation représentatives des organismes de formation, l’ Etat, les employeurs et les salariés, une véritable politique de formation sanitaire et sociale en Région ;
>Affirmer et partager les enjeux de la décentralisation des formations sanitaires et sociales (enjeux de réponse aux besoins sanitaires et sociaux, de l’évolution des emplois et des métiers, de politique de formation, enjeux financiers, pédagogiques, …)
>Favoriser une réflexion collective entre acteurs et élaborer des propositions pour clarifier et améliorer la décentralisation des formations sanitaires et sociales (pilotage des schémas, conventions de financement, déclaration préalable, agrément,…)
>Faire un état des lieux des difficultés de mise en œuvre des compétences transférées et exprimer les conditions nécessaires à la réussite de ce transfert.

Poitou-Charentes : Permis de conduire gratuits : La Région a décidé d’aider à rechercher un premier emploi aux jeunes diplômés en finançant le permis de conduire B . [www.democratie-participative.fr->www.democratie-participative.fr ]
« L’apprentissage : une voie pour un métier » La Région a signé un Contrat d’ Objectif et de Moyens (C.O.M.) pour la mobilité du développement de l’apprentissage avec l’ Etat et les compagnies consulaires de 2005 à 2009. Dans ce contrat, la priorité est donnée à :
la construction de véritables filières de formation, du CAP, à l’enseignement supérieur
la qualité des équipements tel que le campus des métiers, la rénovation des internats, TIC,
l’ accès des jeunes filles aux métiers aux métiers traditionnellement masculins
l’ accueil des jeunes handicapés (e)s en apprentissage
la lutte contre la rupture de contrat d’apprentissage
le respect des apprentis par les employeurs avec une Charte Qualité
« Culture +, qu’est-ce que c’est ? La culture pour la réussite scolaire et l’épanouissement des lycéens : En 2006,,révolution dans les lycées, avec l’arrivée d’un animateur culturel : théâtre, musique, cinéma, tous les jeunes doivent pouvoir pratiquer une activité » culturelle .» « Renforcer la culture au lycée, une bonne idée »
[http://www.poitou-charentes.fr/fr/exergue/articles/index.dml ?id=40->http://www.poitou-charentes.fr/fr/exergue/articles/index.dml ?id=40]

? des communes
Participation des communes aux dépenses de fonctionnement des écoles privées : L’article 89 de la loi du 13 août 2004 modifié par l’article 89 la loi du 23 avril 2005 précise que « les trois premiers alinéas de l’article 218-8 du Code de l’éducation sont applicables pour le calcul des contributions des communs aux dépenses obligatoires, concernant les clases des écoles privées sous contrat d’association ». Pour appliquer correctement l’article, il faut revenir à la règle fondamentale de la parité et de la loi Debré. Le principe de la contribution des communes pour les élèves scolarisés »s à l’extérieur de leur commune de résidence s’appliquait déjà aux écoles privées, comme aux écoles publiques, mais ce principe n’était assorti d’aucun dispositif permettant de résoudre les éventuels conflits surgissant entre les communes.
Désormais, en l’absence d’accord entre communes, le préfet interviendra pour fixer la répartition des contributions entre celle-ci. Il le fera dans le respect de la loi Debré. Ainsi, cet article ne saurait mettre à la charge de la commune de résidence une contribution supérieure à celle qui lui incomberait si les élèves concernés étaient scolarisés dans une école publique. L’application effective de l’article 89 permettra de corriger la rupture de parité, sans pour autant fragiliser les finances des communes et le réseau des écoles publiques. Une circulaire interministérielle à destination des préfets est en cours de rédaction pour expliciter le dispositif . In Source : Réponse du ministre de l’ Education à la Question écrite n°20459 de Jean-Louis Masson, JO Sénat du 8 décembre 2005, p.3175 [www.journaldesmaires.com->www.journaldesmaires.com] – janvier 2006 –

 L’autogestion communale allemande Conférence de M. Roland SCHÄFER, Maire de la ville Bergkamen (Allemagne) Président de l’ Association allemande des villes et communes lors du 44ème CONGRES des Maires et Présidents d’ EPCI de Seine et Marne. In Journal de Union des Maires de Seine & Marne

? des départements
 Conseil général 77
– L’Enseignement supérieur en Seine et Marne : une nouvelle politique départementale Note d’orientation diffusée grâce à l’autorisation du CG 77 Un travail intéressant auquel PRISME a contribué [http://www.prisme-asso.org/?p=343->http://www.prisme-asso.org/?p=343]
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SOCIETE
L’action publique au risque du client ? Quinzième colloque international de la Revue POLITIQUES ET MANAGEMENT PUBLIC à Lille , Jeudi 16 mars et vendredi 17 mars 2006 idmp@wanadoo.fr
Les politiques éducatives et leur clientèle. Président Gérald ORANGE, IAE, Université de Rouen ; Discutant : Alain FAURE, PACTE, Sciences-Po Grenoble ;Valérie BECQUET, Centre de Sociologie des Organisations, Paris.
Le lycéen : un usager comme les autres ? Position et pouvoir d’intervention dans les conseils de la vie lycéenne.
Hélène BUISSON-FENET, CNRS-LEST, Université de la Méditerranée, Aix en Provence.
De la gestion des flux au client-centrisme ? La construction d’une « demande légitime » de politique éducative en contexte de décentralisation. Deux études de cas en région PACA.
Jean Michel PLASSARD et Thi Thanh Nhu TRAN, CNRS-LIRHE, Université Toulouse 1. De la production d’un bien public à une demande centrée sur le client : le développement contemporain de l’usage des vouchers en éducation.

? Formation des élites et ségrégation scolaire lettre n°14 – janvier 2006 – [http://www.inrp.fr/vst->http://www.inrp.fr/vst ]
Note de synthèse qui cherche à faire le point sur les derniers travaux, dont certains sont en cours, tant en France qu’à l’étranger.
Stratégies d’évitement et choix de l’établissement scolaire ;
Collèges et lycées : opération marketing ? S’il y a stratégie parentale dans le choix, il y a aussi stratégie de la part des établissements scolaires. Les stratégies d’évitement ne sont pas uniquement le fait des élites culturelles ou des classes moyennes. Les stratégies d’évitement durant l’enseignement secondaire passent par la mise en concurrence entre établissements publics et établissements privés. L’ existence de stratégies parentales d’évitement n’est pas purement française.
L’ orientation : un autre facteur d’élitisme. A la lecture des études sur la ségrégation scolaire, on pourrait faire un parallèle de vocabulaire entre le système scolaire et le système des êtres vivants. En effet, la « reproduction » des élites est associée à certaines formes de « déterminisme » : l’élève est déterminé par son milieu (social). Il s’adapte ou on l’incite à «s’adapter à son milieu », tant dans les apprentissages que par les cursus qui lui sont proposés.
L’ impact de la composition sociale du lycée fréquenté sur les choix d’orientation dans le supérieur peut se mesurer.
La notion de marché scolaire

? Action culturelle et lutte contre l’illettrisme, Marie-Christine Bordeaux, Martine Burgos, Christian Guinchard, co-dir.Scientifique, Agence nationale de lutte contre l’illettrisme , Editions de l’Aube, diffusion le Seuil, Observatoire national des politiques culturelles, décembre 2005, 18 euros.
En France aujourd’hui, l’illettrisme touche 9 % des personnes adultes de 18 à 65 ans, chiffre qui recouvre, bien sûr, des situations humaines et des modes de relations à la culture écrite multiples (cf.l’enquête menée en 2004 par l’Insee : « Information et vie quotidienne »[ www.insee.fr-> www.insee.fr ]

? La santé des jeunes . Edité par le Scérén (Service culture éducation ressources pour l’Education nationale), Collection Ville Ecole Intégration Diversité. Rédaction en chef : Marie Raynal, décembre 2005 – 168 pages – 10 euros.
Ce numéro de Diversité présente des points de vue croisés de différents spécialistes de la santé des jeunes. Il en ressort notamment que les menaces majeures sont la consommation de drogues, en forte augmentation dès la scolarité au collège, et une évolution significatives de la dépression, en particulier chez les filles.
Quant au suicide des jeunes, il constitue la deuxième cause de décès pour les 15-24 ans. La prévention et l’éducation à la santé sont indispensables pour éviter les souffrances et contenir les conduites à risques. L’ouvrage présente plusieurs programmes de promotion/prévention, notamment en santé mentale, mais aussi en matière de lutte contre la drogue, engagés au plan territorial, que ce soit dans les communes, dans les départements ou dans les régions.
Les ateliers santé ville, initiés dans le cadre de la politique de la ville, permettent de faciliter le développement de politiques de santé publique dans les zones urbaines sensibles.

? Economie sociale : la solidarité au défi de l’efficacité . Thierry Jeantet,. Préface de Michel Rocard in La documentation française n° 5227 , 14 €.-L’ Emergence d’une nouvelle « logique des besoins »
Les individus, parce qu’ils peuvent se sentir désocialisés et souhaitent s’intégrer, parce qu’ils revendiquent leur rôle d’acteurs, affichent de plus en plus des attentes « concrètes » ou simplement d’urgence, pour certains d’entre eux, d’accéder à des services ou produits de première nécessité. Par ce biais, ils cherchent à repositionner la personne au centre des activités économiques autant que sociales et civiques : il peut s’agir des champs d’activité « traditionnels » de l’économie sociales (insertion, santé, habitat social), tout comme d’autres, plus « sophistiqués » (assurance ou finance). Parmi leurs préoccupations nouvelles, face auxquelles l’économie sociale a encore fort à faire, deux exemples peuvent être évoqués ici.

La question du « temps » est sans doute l’illustration la plus novatrice du besoin croissant, pour l’individu, de mieux maîtriser sa vie. Selon le sociologue Francis Godard, la « semaine » est devenue « triphasée ». Il affirme que « désormais, on veut le samedi et le dimanche qui restent ; le mardi et le jeudi qui sont deux jours d’activités très fortes, le lundi, le mercredi et le vendredi qui sont déjà des jours d’activités différemment distribués ». Du coup, les équipements et les organisations attendus par les citoyens ont évolués. Si les transporteurs sont, bien entendu, concernés, tous les dispositifs permettant de développer des activités individuelles et collectives prennent une importance nouvelle : publics certes, mais aussi associatifs ou coopératifs offrant une mise en commun de moyens ainsi que de temps sociaux.

? Définition d’une politique régionale d’égalité des droits et mise en place d’un Conseil régional de l’égalité
Rapport d’un groupe de travail auquel PRISME a participé au président du conseil régional IDF Publié avec l’aimable autorisation du CRgl Lecture recommandée ! [http://www.prisme-asso.org/?p=342->http://www.prisme-asso.org/?p=342]

JEUNESSE
Participation des jeunes à la vie de la cité : Rencontre organisée les 8 et 9 juin à Dunkerque par l’ INJEP (Institut National de la Jeunesse et de l’ Education populaire), l ˜ AFEV (association de la Fondation étudiante pour la ville), la Direction régionale et départementale de la Jeunesse et des Sports, la Communauté urbaine de Dunkerque et l’ Université du Littoral Côte d’ Opale.
Il s’agit de développer plus précisément certaines formes d’ investissement notamment l’ investissement dans les secteurs de la culture, de la politique et de la solidarité.

? Cycle /séminaire de JR Cytermann à l’EHESS programme 2005/2006

? Les évaluations des Universités en Europe après Bergen
Présentation par Eric FROMENT professeur à l’université Louis Lumière à Lyon [http://www.prisme-asso.org/?p=331->http://www.prisme-asso.org/?p=331]

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POUR L’EGALITE ET CONTRE LES DISCRIMINATIONS
? Rendez vous de l’ Egalité : action publique, diversité culturelle, politiques de l’ égalité organisation Université de Lille 2 et association d’Un Monde à l’ Autre (D.M.A.)
La coopération de l’ université et du monde associatif garantit le croisement des approches théoriques et pragmatiques autour d’une volonté affirmée d’appuyer l’action concrète des organisations d’intérêt général.
* Le 15 mars 2006 : « MANAGER LA DIVERSITE CULTURELLE ET SOCIALE DANS SON ENVIRONNEMENT : REPERES CLEFS » Journée placée sous la direction conjointe de Michel David, Président de « D’un Monde à l’ Autre », et de Omero Marongiu , sociologue, Directeur du Centre Pour la Diversité de Tourcoing.
* Le 23, 24 mars 2006 : « GOUVERNANCE LOCALE ET FAIT RELIGIEUX, QUELS ENJEUX ? »
* Le 18, 19 mai 2006 « POLITIQUES DE L’EGALITE ET RECONNAISSANCE CULTURELLE »
Pendant 3 séminaires, élus, cadres et techniciens des collectivités, chercheurs et étudiants, militants associatifs, chefs de projet et chargés de mission partageront leurs expériences et les confronteront à des points de vue d’experts.
Les sujets sont abordés sous l’angle opérationnel en intégrant leur dimension politique : gestion du fait religieux, programmes territoriaux de lutte contre les discriminations, politiques mémorielles, recrutement et diversité, reconnaissance culturelle et liberté de conscience, questions cruciales au cœur des enjeux urbains et culturels de ce pays, comme l’actualité le montre chaque jour. Vous êtes donc invité (e) s par la présente à participer en vous inscrivant rapidement. SFP 1, rue du Professeur Laguesse, 59000 LILLE

? Education : les promesses de la discrimination positive.
Tout le monde en convient : la société française doit inventer de nouvelles politiques permettant de faire progresser concrètement l’égalité des chances, « l’égalité des possibles » pour reprendre l’expression d’ Eric Maurin, notamment en matière scolaire. L’élévation générale des niveaux d’ éducation a suscité des frustrations à la mesure des espoirs placés en elle.
Les inégalités de parcours et de réussite scolaire se sont simplement translatées vers le haut, quant elles ne se sont pas accrues – encore que ce point tende à être exagéré aujourd’hui : le paradis perdu de l’ascenseur social tournant à plein régime n’a jamais existé, pas plus que celui de l’emploi à vie.
Pour lutter contre ce type radical d’inégalités des chances, il faut agir à un âge très précoce, dès les premières classes du primaire, où se forment des inégalités durables. Et contrairement à une idée reçue, il est faux d’affirmer que rien de tangible ne peut venir des réductions ciblées de taille des classes.
De telles politiques ont certes un petit côté « mécaniciste » qui les rend suspectes à beaucoup de fins penseurs du social – mais au moins ont-elles le mérite d’appartenir à l’espace des politiques possibles. Le scepticisme qui les entoure s’explique également par un biais statistique classique en matière d’ évaluation des politique publiques, consistant à confondre corrélation et causalité.
Article deThomas Piketty est économiste, directeur d’études à l’ Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) . [http://www.lemonde.fr->http://www.lemonde.fr]

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LAICITE
Voir La lettre laïque : lettre d’information du site http://www.laïcite-laligue.org/

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APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE

? Apprentissage de la lecture . Les organisations signataires de l’appel « Assez de polémiques, des réponses sérieuses », relatif à l’apprentissage de la lecture, se sont réunies lundi 30 janvier 2006. Cet appel recueille d’ores et déjà plusieurs milliers de signatures d’enseignants, de parents, de formateurs et de chercheurs.
Le ministre de l’ Education Nationale vient de diffuser une circulaire « apprendre à lire « qui cherche à imposer une conception de l’apprentissage de la lecture se limitant au déchiffrage. Cette circulaire constitue une tentative de passer en force contre les textes réglementaires en vigueur et de pour prévaloir des idées simpliste sur la lecture et son apprentissage. Elle jette le discrédit sur les pratiques des enseignants. Elle fait fi de l’expérience des formateurs et reste sourde aux observations argumentées des chercheurs.
De cette façon, elle introduit la confusion dans l’opinion publique et dans l’esprit des familles, qui sont à juste titre très sensibilisées à l’apprentissage de la lecture.
Dans ces conditions, les organisations signataires décident de prolonger leur action. Elles sont résolues à engager une campagne sur la durée pour mettre en échec une vision passéiste, autoritaire et parcellaire de l’apprentissage de la lecture et à promouvoir les avancées des programmes de l’école maternelle et élémentaire publiés en 2002 et les apports des associations pédagogiques et des mouvements d’ éducation populaire dans ce domaine :
en poursuivant et en amplifiant la campagne de signatures ; en élaborant en direction des parents, des enseignants et de l’opinion publique des outils d’information et de réflexion ;
en mettant cette campagne dans le cadre de la préparation de la rentrée scolaire 2006-2007 où elles favoriseront les rencontres, pour que les parents d’élèves soient informés de l’ensemble des démarches et des procédures qui accompagnent leur enfant dans son apprentissage de la lecture.[ http://sgen-cfdt.org/actu/article.php3?id_article=1009-> http://sgen-cfdt.org/actu/article.php3?id_article=1009]

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Education prioritaire Se rendre sur le site de l’OZP…[http://www.association-ozp.net/->http://www.association-ozp.net/]
Voir toutes les informations sur ce dossier qui bouge mais…comment ? et pourquoi ? mais pour quoi faire ?
? L’ invité : Pierre POLIVKA, Inspecteur général de l’ éducation nationale, nommé au poste de délégué ministériel à l’enseignement prioritaire in VousNousIls.fr. Lundi 20 février 2006

Colloque de l’UNSA Education « Quel avenir pour les ZEP ? » le 22 mars 2006 de 9 h 30 à 17 h à la MGEN , 3 square Max Hymans 75015 Paris.
La réflexion sera organisée autour de trois thèmes : « Travailler en EZP, un métier spécifique ? », « Une équipe mobilisée autourd’unprojet », « Quels partenariats en ZEP ? ». Philippe Meirieu ouvrira le colloque :

? Communiqué de l’ OZP sur les mesures ZEP annoncées par Gilles de Robien le 8 février 2006.
Suite aux annonces :
 l’ OZP demande la suppression de la décision n° 15 pour les « EP 1 »
 l’ OZP souhaite l’amélioration de plusieurs aspects du nouveau dispositif
 l’ OZP replace ce train de mesures dans un ensemble plus vaste.

? Lors de la conférence de presse de Gilles de Robien le 8 février présentation de la liste des 249 « réseaux » (et non plus « collèges ») ambition réussite est enfin connue. Quant aux EP3, qui devront sortir de l’éducation prioritaire sous trois ans, la liste, établie par les recteurs, ne sera publiée que dans le courant de l’année scolaire 2006-2007.
Par rapport aux mesures annoncées le 13 décembre, des inflexions ont été apportées qui concernent notamment la place de l’enseignement primaire dans le dispositif.
A côté des 15 mesures touchant spécifiquement les EP1, 18 autres concernent l’ensemble du dispositif. Il y a dons lieu de s’intéresser aussi à ces dernières, la presse s’étant polarisée sur les seuls « réseaux ambition réussite ». L’ OZP a publié (aujourd’hui seulement) un communiqué sur l’ensemble de ces mesures, ce retard de quelques jours s’expliquant par notre fonctionnement associatif qui nous amène à consulter l’ensemble de notre conseil d’administration. Reste maintenant à apprécier l’application sur le terrain de cet ensemble de mesures.
– La relance de l’éducation prioritaire discours (08/02/06) Un nouveau souffle pour l’éducation prioritaire. Le premier objectif que je fixe aux collèges et écoles « ambition réussite », c’est d’apporter une aide supplémentaire, significative et personnalisée, aux élèves en difficultés. Mon deuxième objectif, c’est que les réseaux « ambition réussite » soient dynamiques, animés par un véritable esprit de progression !
– Evaluation de l’éducation artistique et culturelle à l’école. Que sait-on des effets que produit l’éducation artistique sur la réussite des enfants en grande difficulté, quelles recherches avec quels indicateurs ? On a besoin de davantage d’études concernant l’impact de l’éducation de l’art sur les enfants en grande difficulté. Des études internationales ont été réalisées sur l’impact des arts sur les apprenants marginalisés. En particulier, des recherches ont été réalisées à Chicago, en Australie, au Canada, en Chine, en Colombie et au Royaume Uni. Ces études suggèrent que la qualité des programmes d’éducation artistique conduit à une meilleure réussite dans les études universitaires. L’ éducation artistique n’a pas seulement une valeur intrinsèque pour l’épanouissement humain et le développement d’un esprit critique, elle a aussi un impact positif sur les autres aspects de l’enseignement.
Par exemple, 75 % des pays sentent que l’éducation artistique améliore les résultats dans les disciplines académiques, particulièrement au niveau de l’alphabétisation et dans le domaine des langues. Cet effet se retrouve dans les programmes de qualité combinant l’enseignement des arts d’une part, et une approche créative et artistique appliquées aux autres matières d’autre part. D’ailleurs l’éducation artistique tend à amener une amélioration de la perception de l’école par les élèves, les parents et la communauté scolaire : de même des programmes artistiques de qualité améliorent l’attitude des étudiants à l’égard de l’école.
Ces résultats ne sont pas encore concluant, mais ils indiquent qu’une recherche plus longitudinale sur l’impact de l’éducation artistique est nécessaire particulièrement, en ce qui concerne les relations entre l’éducation artistique, le développement cognitif, la santé et le bien-être des jeunes. L’éducation artistique augmente la coopération, le respect, la responsabilité, la tolérance et le sens critique, ainsi qu’une meilleure compréhension sociales et culturelle. Une des raisons à ce constat est due au fait que ces programmes d’éducation enrichis de matières artistiques semblent favoriser les interactions dans la classe, une meilleure concentration durant les cours et plus de présence en classe spécialement chez les garçons et les étudiants marginalisés.
* Qu’enseigne-t-on ? Au plan national ; au plan européen
* Qu’évalue-t-on ? Evaluation des politiques menées en faveur de l’enseignement artistique et culturel ; Evaluation des dispositifs et programmes en matières d’éducation artistique ; Evaluation des contenus et mesure de leur impact sur les performances et/ou les comportements des élèves.
Lettre n°15 – février 2006 – [http://www.inrp.fr/vst->http://www.inrp.fr/vst ]

? Savoirs partagés, compétences collectives, réseaux internes et externes : établissements scolaires et leur gestion au niveau local. Auteurs : LETOR Caroline, BONAMI Michel, GARANT Michèle. Editeur : Ministère de la Communauté française de Belgique. 01/2006
La recherche vise à mettre en évidence les conditions qui permettent à une école d’enseignants de travailler ensemble et ainsi produire des pratiques pédagogiques nouvelles et pertinentes à leurs yeux. S(inspirant des théories de l’apprentissage organisationnel (Argyris et Schön, 2002, Nonaka et Takeushi, 1997, Bouvier, 2004), elle fait l’hypothèse que les transformations de pratiques durables et transmissibles au sein d’un établissement, sont le résultat d’un processus d’apprentissage qui remet en question et transforme les « théories d’usage » implicite à l’action, par un processus d’objectivation et de confrontation autour d’objets mobilisateurs.
Elle fait l’objet d’un processus de « traduction » (Callons,1989, Bernoux,2004) de la part des acteurs selon leur position et intérêts dans l’organisation. La recherche comprend trois étapes de recueil et d’analyse de données. La première cherche à établir un inventaire des réseaux de concertation formelle et informelle, leurs modalités et leurs objets. La seconde aborde par des entretiens, observations participantes et accumulation de traces, les conditions organisationnelles, sociocognitives, socioprofessionnelles, identitaires et mac sociales de la production de connaissances en concertation.
http://www.enseignement.be/@librairie/documents/ressources/109/rapport_fin

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TICE
Grâce au Café pédagogique : « Voir Les infos en direct » sur le site de PRISME en page d’accueil du site. Merci à l’Expresso

Le mois prochain : une nouvelle rubrique l’Université Populaire Ouverte en Réseau (en projet à La Ferté sous Jouarre)

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Vie de l’assoc/réseau PRISME

PRISME dans la presse Visionary un site Européen sur les violences scolaires – http://www.violences-scolaires.info/
PRISME a rencontré le Conseil général 77 et la région IdF en vue de la préparation de l’université d’été de PRISME
PRISME a remis son rapport au conseil régional Champagne-Ardenne consacré au bassin de St Dizier
PRISME prépare les journées Education/Jeunesse pour l’ARF à Lille les 7 et 8 juin
PRISME organisera ses prochaines rencontres mensuelles en accompagnement des travaux pour l’ARF
Mercredi 22 mars de 18 h à 20 heures 30 sur le thème de l’orientation scolaire et professionnelle
Mercredi 12 avril sur les problématiques liées à la décentralisation sous réserve
Mercredi 17 mai sur la place et le rôle des coordinations associatives sous réserve

[http://www.prisme-asso.org/->http://www.prisme-asso.org/ ] contact [prisme@prisme-asso.org->prisme@prisme-asso.org ]
La lettre de PRISME est réalisée par Jean Roucou avec l’assistance de Claudia Ethève 01/03/2006 Hébergeur : GLOBENET

Document(s) associé(s) :

doc/La_lettre_electronique_numero_36_Mars_2006_1_-1.doc

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