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La loi sur l’enseignement supé­rieur et la recherche, qui vise notam­ment à amé­lio­rer la réus­site étudiante et le rayon­ne­ment de la recherche, a été publié mardi au Journal officiel.

Adoptée le 9 juillet par le Parlement, cette loi vise "l’élévation du niveau de qua­li­fi­ca­tion du plus grand nombre", même si sa mesure la plus connue concerne les cours en anglais.

Le texte a pour objec­tif d’augmenter les chances de réus­site des étudiants, avec une spé­cia­li­sa­tion pro­gres­sive en licence ou la prio­rité don­née aux bache­liers pro­fes­sion­nels et tech­no­lo­giques en classes de BTS et DUT avec des quo­tas pour éviter qu’ils n’atterrissent à l’université par défaut.

La loi vise égale­ment à amé­lio­rer le rayon­ne­ment de la recherche et à cor­ri­ger les lois décriées de 2006 sur la recherche et de 2007 sur l’autonomie des universités.

Sont égale­ment créés une tren­taine de grands ensembles bap­ti­sés com­mu­nau­tés d’universités et d’établissements. Ce mou­ve­ment s’accompagne de la fin de plu­sieurs struc­tures créées par la loi sur la recherche de 2006 et la loi sur l’autonomie des uni­ver­si­tés, afin de sim­pli­fier un "mil­le­feuille ins­ti­tu­tion­nel" décrié par la com­mu­nauté universitaire.

Concernant la recherche, l’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supé­rieur (AERES), très cri­ti­quée, sera rem­pla­cée par un Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supé­rieur, indé­pen­dant, qui "allé­gera et délé­guera chaque fois que pos­sible les pro­cé­dures et garan­tira par vali­da­tion et contrôle, la qua­lité du sys­tème d’évaluation". Les cher­cheurs se plai­gnaient d’une évalua­tion trop tatillonne et chro­no­phage, temps perdu sur leurs travaux.

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