PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

In Institut de la Statistique Québec – 2013 :

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Montréal, le 11 février 2013 – Selon une typologie développée par des chercheurs de l’Université de Montréal, environ 15 % des enfants de 12 ans, nés au Québec à la fin des années 1990, se classent dans le groupe des élèves à risque de décrocher au secondaire. Classés dans ce groupe sur la base d’un faible rendement, d’un retard ou d’un désengagement sur le plan scolaire, ces élèves se distinguent notamment des élèves non à risque par davantage de problèmes d’attention, un soutien scolaire parental accru et par un niveau d’altruisme plus faible. C’est ce que révèle un fascicule rendu public aujourd’hui par l’Institut de la statistique du Québec.

La lecture au début de la scolarisation, c’est fondamental!

Les résultats présentés dans cette publication s’appuient sur des analyses effectuées à partir des données recueillies auprès d’un échantillon d’enfants nés au Québec en 1997-1998 et suivis jusqu’à l’âge de 12 ans dans le cadre de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ÉLDEQ 1998-2010).

L’étude montre que bon nombre des difficultés scolaires observées à 12 ans étaient déjà perceptibles en première année du primaire; c’est le cas notamment des difficultés en lecture. Parmi les autres caractéristiques distinctives des enfants à risque de décrocher au secondaire présentes à 12 ans et émergentes à 7 ans, on note un concept de soi négatif en lecture, une plus faible participation en classe, des problèmes d’attention, des relations plus conflictuelles avec les enseignants et des contacts plus fréquents avec l’école pour des problèmes de rendement.

Les élèves de 12 ans à risque de décrocher au secondaire ne forment pas un groupe homogène

On apprend également par cette étude que, même si les élèves de 12 ans à risque de décrocher de l’école au secondaire ont en commun certaines caractéristiques, ceux qui présentent des problèmes de discipline (environ la moitié des élèves à risque) se distinguent des élèves à risque sans indiscipline par des pratiques parentales moins positives selon l’enfant, un faible revenu familial et par l’insatisfaction des parents quant au suivi scolaire qu’ils font auprès de leur enfant. Les élèves à risque sans problème de discipline, quant à eux, sont davantage susceptibles d’intérioriser leurs difficultés (p. ex. : plus d’anxiété) et d’avoir des parents qui accordent moins d’importance aux résultats scolaires.

L’ÉLDEQ en bref

L’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ÉLDEQ), réalisée par l’Institut de la statistique du Québec, est menée auprès d’un échantillon représentatif des enfants nés au Québec en 1997-1998. L’objectif principal de cette étude est de comprendre les trajectoires qui, pendant la petite enfance, conduisent au succès ou à l’échec lors du passage dans le système scolaire. Les enfants font l’objet d’un suivi depuis l’âge d’environ 5 mois. Les collectes de données de l’ÉLDEQ ont été financées par le ministère de la Santé et des Services sociaux, le ministère de la Famille, la Fondation Lucie et André Chagnon et l’Institut de la statistique du Québec. Le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec  fournit, quant à lui, des données administratives en complément aux données d’enquête.

Le fascicule rendu public aujourd’hui ainsi que les autres publications tirées de l’ÉLDEQ sont consultables sur le site Web de l’ÉLDEQ à l’adresse suivante, sous l’onglet « Publications » : http://www.jesuisjeserai.stat.gouv.qc.ca

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