PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

Claire Leconte, universitaire

Jean, près de 30 ans d’échanges

J’ai rencontré Jean à la fin des années 80, lors d’une conférence dans un colloque pour laquelle j’avais été invitée, j’avoue ne plus savoir si c’était organisé par le Ministère Jeunesse et Sports, ou par la Jeunesse au Plein Air, car à l’époque j’ai fait pas mal d’interventions à la demande de Michel Gevrey.

Jean m’avait alors contactée et demandé si je connaissais l’association « Prisme », étant donnée ma réponse négative, il m’a demandé si j’acceptais de participer au Cercle d’échanges la concernant après m’en avoir fait les présentations d’usage. Ce que j’ai  bien volontiers accepté, tout en lui disant qu’étant lilloise, (je rappelle qu’à cette époque le TGV n’existait pas entre Lille et Paris, et le train Corail nous obligeait à consacrer une journée entière pour toute réunion parisienne, puisqu’il mettait entre 2h20 et 2h40, selon qu’il s’arrêtait ou non à Amiens, pour l’aller et le retour), et ayant de lourdes responsabilités à l’université qui m’imposaient d’y être très très souvent, je savais que je ne pourrai pas être très souvent présente aux réunions de ce groupe. Je me souviens tout à fait bien qu’il m’avait alors dit : « ne vous inquiétez pas, on trouvera une solution ». Ce qui fut fait, et si je m’autorise ce rappel, c’est que cela fait vraiment partie de la personnalité que j’ai appris à connaître de Jean, on cherche et on trouve une solution.

En tout cas j’ai effectivement eu le plaisir de pouvoir suivre les travaux de cette association via des envois réguliers qui m’étaient adressés.

Certes c’était alors davantage un réseau d’échanges, et Jean n’avait évidemment pas la place qu’il a occupée ces dernières années jusqu’à son décès.

Mais en ce qui me concerne, depuis le début des années 80, juste après l’élection de François Mitterrand, j’ai lancé de nombreux projets, avec des écoles primaires mais aussi avec un collège, bien avant que ne soit instituée la politique permettant la création des Projet Éducatifs Locaux. J’avais commencé ce travail avec les écoles, à la suite de la promulgation de la loi de 1975, sur l’intégration scolaire des enfants handicapés, pour y développer la co-éducation et le travail partenarial avec les éducateurs du lieu de vie des enfants handicapés. Tout naturellement ensuite, quand il s’est agi de travailler sur l’aménagement des temps de l’enfant en modifiant les horaires scolaires, d’emblée j’ai cherché à convaincre les enseignants de travailler partenarialement avec les intervenants mettant en place des activités prenant place sur les temps ainsi libérés par les temps scolaires : l’un des souvenirs les plus marquants que j’ai de cette époque est celui d’un animateur qui avait construit tout un système de jeux avec des miroirs, pour faire comprendre aux enfants les phénomènes de symétrie qu’ils apprenaient de façon plus complexe en classe.

C’est ainsi qu’en tant que chercheur, j’ai obtenu de nombreux contrats, davantage avec le Ministère Jeunesse et Sports qu’avec le Ministère de l’Éducation nationale, il faut bien le dire. Mais cela m’a permis dès cette époque de prouver que ces aménagements permettaient d’une part aux enfants de travailler dans de meilleures conditions mais aussi de bénéficier d’une ouverture Culturelle qu’il n’aurait jamais pu imaginer autrement, car inutile de dire que ces projets se sont construits dans des quartiers en grande difficulté sociale. Des parents de ces enfants, que j’ai rencontrés par le hasard de l’histoire des années plus tard, m’ont tous affirmé que ça avait été les plus belles années scolaires de leurs enfants. Les enseignants de ces diverses écoles n’ont jamais demandé de mutation sauf obligation familiale et le directeur de la première école avec laquelle j’avais lancé un tel projet, en 1985, est parti en retraite cette année, a souhaité m’inviter à son pot de départ car il tenait à me remercier publiquement de lui avoir permis de connaître une longue période de réel plaisir d’enseigner, en travaillant en équipe, en lien avec les associations de quartier, et en confiance avec les parents.

Ce sont ces expériences vécues qui m’ont forcément rapprochée de Jean, plus encore évidemment quand avec internet, nous avons pu communiquer plus facilement.

Je dois encore dire que c’est grâce à toutes ces expériences vécues que j’ai été aussi critique sur la façon dont cette nième réforme des « rythmes scolaires » a été conduite.

Quoi qu’il en soit, cela m’a permis de découvrir en Jean un IEN tel qu’on rêverait qu’ils soient tous, cherchant à entrainer les enseignants à innover, à réfléchir et remettre en cause leurs pratiques pour que chaque enfant puisse développer toutes les potentialités qui sont les siennes, mais ayant aussi une volonté de faire s’ouvrir l’école sur l’environnement dans lequel elle est implantée.  Et au cours de ces dernières années, j’ai passé plusieurs nuits chez Jean et Josy, pour m’éviter d’aller à l’hôtel quand j’étais dans la région ; nous avons alors eu des discussions à n’en pas finir, jusque tard dans la nuit, avec l’un et l’autre. J’ai alors pu  découvrir un homme honnête au sens de l’honnête homme du XVIIème siècle, un homme capable de faire connaître ses doutes quand il n’est pas totalement sûr de ce en quoi il croit, un homme capable d’adhérer aux idées de l’autre quand celles-ci sont argumentées et qu’on peut faire la preuve de leur bien-fondé : dans ce cas Jean s’impliquait totalement pour que ces idées soient entendues et prises en considération.

Mais j’ai aussi rencontré chez Jean un père de famille fier de ses enfants et plein d’estime amoureuse pour son épouse, fidèle dans ses amitiés, et ayant besoin de ne pas se sentir trahi dans la confiance qu’il a pu accorder, qualités que j’apprécie énormément chez les hommes, car c’est aussi ce qui fait qu’ils sont humains.

Jean nous a quittés charnellement, mais il a été tellement actif toute sa vie, pour que la réussite de chaque enfant ne soit pas qu’un vain combat, il a laissé tellement de traces de toutes ses actions militantes qu’il ne pourra pas être oublié de si tôt et je ne peux que m’en réjouir. Que Prisme soit digne de la poursuite de tout ce qui a été engagé par Jean.

Avec mon amitié sincère, qui n’est pas prête de s’éteindre, sauf avec moi-même.

 

*Professeure honoraire de psychologie, Université Charles de Gaulle Lille 3), chargée de mission Education AEPU, DDEN Ecole Jenner – École DeComines  Lille, administratrice de Prisme

Martine Fourier, militante associative*

J’ai rencontré Jean à la fin des années 70 dans la militance autour du «  programme commun » lui à Houilles et moi à Sartrouville, aux collages des 2èmes tours d’alliance Parti Communiste Parti Socialiste, où il parlait encore de ses expériences d’instituteur en « blouse grise ».

Nous nous sommes retrouvés autour de la politique de la Ville, moi à l’Agence pour le Développement des Relations Interculturelles, lui à l’Office National d’Informations Sur les Enseignements et les Professions, puis à la Délégation Interministérielle à la Ville dans les années 90 à 2000, sans cesser jamais de soutenir réciproquement nos travaux respectifs.

Les Universités d’Eté commencées dans la grande salle du théâtre face à son domicile de la Ferté sous Jouarre, puis au Conservatoire National des Arts et Métiers ont alimenté et enrichi les débats des professionnels et militants de l’éducation de l’appel de Bobigny à la refondation de l’école. A partir de 2007, PRISME s’est engagé dans l’accompagnement concret des politiques publiques éducatives dans des territoires : Bastia, Argenteuil et la dernière au Pré Saint Gervais. Des partenariats forts avec des associations nationales (lire et faire lire, Pupilles de l’Ecole Publique..) ont élargi ces constructions collectives où tous les apports, de l’étudiant au directeur de thèse étaient les bienvenus.

Durant toutes ces années, nous nous téléphonions tous les matins pour faire le point des actions, réflexions, sur les institutions éducatives et notre travail en groupe. Nous avons ainsi cheminé dans toute la France, des grandes villes aux petites villes rurales, avec des agendas chargés mais passionnants, participant à des conseils municipaux et des colloques nationaux. Jean s’est aussi largement investi comme élu de sa ville, passant des conseils d’école au personnel hospitalier, des transports urbains à la vente écologique face à la gare…

Les premiers signes de la maladie, lors d’une intervention en Savoie nous ont alertés mais il a réussi à tenir le cap, dirigeant de loin et de près La lettre de PRISME  qui manque à tous. Nous avons, à sa demande, cherché un nouveau président et lors de la dernière rencontre en juin à la Salpétrière, il m’a répété sa satisfaction de ce fait. Je ne saurais dire combien me manque tous les jours son enthousiasme, ses remarques pertinentes, et aussi son humilité qui le faisait s’entourer d’intelligences collectives, marquées de toutes les diversités.

Pour prolonger sa volonté et maintenir un projet éducatif pour tous, dans un contexte mortifère, pour les jeunes en particulier, pourrons-nous dépasser les egos, de celui qui faisait vivre la richesse de chacun.     

 

*Fondatrice de l’Association Cerise, Secrétaire de Prisme  

 

Robert CHAPUIS, inspecteur général*

J’ai connu Jean d’abord au Parti socialiste. Il y a travaillé à renforcer le lien entre Ecole et Socialisme. Nous nous sommes retrouvés dans PRISME qu’il a animé avec enthousiasme et compétence. C’est au lien entre école et société qu’il s’est consacré, avec succès. Les avancées sur les plans territoriaux en témoignent. Il a su entraîner des équipes de terrain et mener une coordination active sur le plan national. Il savait communiquer, comme je l’ai vu faire à une journée d’étude de l’Inspection générale. Généreux, convaincu et convaincant, il savait lier les idées et la pratique. Trop tôt disparu, un tel militant ne se remplace pas. Il faut seulement le continuer.

 

*Ancien ministre, Inspecteur général de l’Education Nationale honoraire

 

Danielle Zay, universitaire*

Cher Damien,

Chère Stéphanie,

Je tiens à vous exprimer ma peine et à vous dire que je suis de tout cœur avec vous dans le deuil qui vous frappe.

Votre père a représenté beaucoup pour moi. Je l’ai connu à mes débuts dans l’enseignement et j’ai trouvé de l’aide en lui pour guider mes actions en éducation et pour les soutenir. Il sera toujours vivant dans mon souvenir comme un visionnaire qui a réussi à fédérer les bonnes volontés les plus diverses dans l’intérêt général. Mes recherches sur le partenariat comme maintenant la nouvelle collection trilingue sur l’éducation inclusive que je viens de lancer aux Etats-Unis restent dans le même esprit que nous partagions, lui, les membres si divers de Prisme et les lecteurs de  la Lettre de Prisme bénéficiaires de ses apports. Prisme représente pour moi une sorte d’équivalent de la métaphysique par rapport à la physique: un lieu de réflexion sur le rôle et l’action des associations par rapport à d’autres milieux, autrement dit l’orientation présente de mes recherches et de mes dernières publications.

Vous pouvez compter sur moi pour essayer autant que je pourrai de faire vivre l’œuvre pour laquelle votre père a vécu et à laquelle il a consacré toute la partie de sa vie que j’ai connue: l’association Prisme (Promotion des Initiatives Sociales en Milieux éducatifs). Personne ne peut remplacer Jean ni l’investissement personnel total qu’il avait dans son association, mais je suis sûre que son œuvre continuera, même si sans lui c’est difficile, grâce à nous tous, membres de l’équipe collective qui essayons de prendre la relève avec notre nouveau président, Etienne Butzbach, à la Ligue de l’enseignement, le président et la vice-présidente de la FG-PEP, la Fédération générales des PEP (Pupilles de l’enseignement public), Jean-Pierre Villain et Agnès Bathiany, qui ont offert à Prisme un siège social aussi accueillant qu’eux et bien desservi dans leurs locaux de Créteil, en même temps qu’ils reprenaient les comptes et leur gestion, les archives et la bibliothèque de Prisme.

Personnellement, je ne pourrai pas assister aux obsèques et j’en suis désolée, mais je propose à tous ceux qui se sont investis à Prisme et qui en ont apprécié l’action, ne serait-ce que pour une université d’été, d’organiser, avec plus de temps de préparation, un hommage à Jean Roucou au titre de son association qui continuera à perpétuer son souvenir. C’est pourquoi j’élargis la liste des destinataires de mon message à d’autres que ceux de la liste des membres de Prisme.

Croyez que, si je suis absente physiquement, je serai avec vous par la pensée, cher Damien, chère Stéphanie,

Bien amicalement,

 

*Professeure honoraire, Université Charles de Gaulle Lille 3

 

Francis Denvers, universitaire*

Chère Danielle,

 A quelques heures de notre départ en vacances à Athènes, logé aimablement chez Maria Pagoni, j’apprends cette terrible nouvelle, la disparition de Jean ROUCOU (qui aura peu profité de sa retraite !).

 Comme tu le sais sans doute, j’ai été très proche de lui pendant la période où il chercha à développer un embryon de recherche sur l’éducation en orientation à l’ONISEP (Office national d’information sur les enseignements et les professions). Par la suite, il m’a encouragé dans mon effort de lexicographe et de dictionnariste pour fonder des sciences pédagogiques de l’orientation. J’ai été particulièrement sensible à son engagement en faveur des valeurs de la République, à son sens du service public, à sa passion dans l’action éducative des associations impliquées sur les territoires, sa générosité au quotidien, et à sa bonne humeur malgré la pesanteur effrayante des rouages administratifs. (… la suite du message est personnelle)

 

*Professeur émérite, Université Charles de Gaulle Lille 3

 

Jean Lambret, cadre de collectivité locale*

Jean Roucou était ouvert à tous, curieux de tout. Il savait me raconter son histoire, patiemment même quand je ne comprenais pas ce que je croyais être une digression. Patiemment jusqu’à ce que je comprenne que son histoire, c’était aussi la mienne.

Depuis plusieurs décennies, il tissait les liens entre les initiatives des gouvernements et celles des collectivités, dans le champ de l’éducation et de la participation de tous les citoyens, avec une pensée particulière pour tous les laissés pour compte.

 Investi dans le fonctionnement de l’État et élu local, il comprenait et faisait comprendre les motivations des uns, les intérêts des autres, à tous les niveaux de la hiérarchie, du plus opérationnel, ATSEM (Agent Territorial Spécialisé des Écoles Maternelles) ou enseignant, au plus politique, élu ou membre influent dans les laboratoires d’élaboration de la pensée politique…

 Enseignant et animateur, éducateur politique, il m’a reconnu à égalité d’humanité et de pouvoir au sein du réseau Prisme, ce qui m’a permis d’affirmer une pensée singulière et autonome et pourtant collective. Avec sa complice et amie Martine FOURIER, c’est le croisement et la diversité des regards qui fertilisaient notre intelligence collective.

 Pour moi, qui ai vécu enfant l’échec scolaire, jeune animateur de colo puis fonctionnaire impliqué dans la création de service éducatifs municipaux innovants, cette reconnaissance a donné du sens à mon engagement politique et éducatif.

 Militant « Prismé » lors de missions auprès de collectivités, j’ai progressivement reconnu  l’humanité comme seule indispensable à chaque éducateur dans ses pratiques et ses relations avec les enfants, les jeunes et les adultes qu’il rencontre. La cohérence et la recherche de sens peuvent alors révéler les valeurs politiques de l’éducation : émanciper chacun en créant la confiance en soi et en l’autre, collectivement.

 Ce compagnon reste pour toujours à mes côtés, à nos côtés, pour nous inspirer dans nos rêves et nos projets.

* Attaché Principal en disponibilité,formateur et expert pour le CNFPT (Centre National de Formation des Personnels Territoriaux), coordinateur du collectif national « Mille et un territoires se mobilisent avec les parents pour la réussite de tous les enfants », trésorier de l’association-réseau PRISME

 

José Dhers, militant associatif*

 

C’est  vrai que depuis  quelques mois…tout nous alertait pour cet éventuel départ. .. mais ce que  l’on savait semblait être une rémission était  pour moi un espoir. .. et je pensais bien revoir Jean. .. A Damien et aux siens toute ma sympathie attristée… je connaissais Jean depuis 1/4 de siècle. .. comme je suis dans la Politique de la ville depuis… un peu plus.. il était de longue date notre compagnon de route… comme Bertrand Schwartz décédé  il y a quelques jours …. un grand s’en va …il restera notre compagnon de route… Bon vent à toi Jean 

ton ami José 

 

*Administrateur Culture XXI, membre de la Coordination Pouvoir d’Agir, chargé de Développement au séminaire pour l’intervention sociale communautaire (SPISC) à l’ Association de Développement des REssources Humaines et Sociales (ADREHS)

 

Michel Baffert, élu local*

Chère Josiane,  Chère Stéphanie, cher Damien.

 je viens de découvrir votre message et j’en suis très attristé même si depuis quelques temps je redoutais le pire. Je tiens à vous témoigner toute mon amitié en ce moment de deuil familial.

Je tiens à vous dire que j’ai cheminé pendant de nombreuses années avec Jean dans ce grand champ de l’Éducation. Nous avons appris à nous connaître quand nous étions tous deux permanents aux Francas. Ceci date les choses.

Nous avons eu l’occasion de nous rencontrer à de multiples occasions autour de sujets dont il était toujours un des moteurs: l’École ouverte à l’Éducation Globale, les projets éducatifs, les PEL,  PEG, chartes de développement  local à caractère éducatif,  la veille éducative, ….La réussite éducative… Un engagement fort pour la Refondation  de l’École tout en restant critique sur sa mise en vie. Sur tous ces sujets, il m’a été d’une précieuse aide personnel,  dans ma commune, à mes côtés au sein de l’agglomération de Grenoble où nous avions mis en place la veille éducative au sein d’un collectif de communes…Il a ainsi été à la rencontre de nombreux élu(e)s et technicien(ne)s en se mettant à leur disposition sans ménagement en apportant ses compétences et son engagement. Il avait su me convaincre de rejoindre PRISME mais il n’avait pas eu beaucoup d’effort à faire. C’est à Annecy qu’il a été pour la première fois atteint dans son intégrité physique. Mon adjointe devait le rejoindre le lendemain. Mon éloignement du cercle parisien ne m’a permis de répondre souvent présent aux réunions, il y a peut-être d’autres liens à créer mais je feri mon possible pour répondre présent. Pour Jean, PRISME doit vivre. Je ne l’oublierai pas.

Merci  à vous Josiane, Stéphanie, Damien de nous avoir fait bénéficier du temps et des compétences de Jean.Vous voudrez bien m’excuser pour mon absence aux obsèques de Jean.

Je vous embrasse.

 

*Président délégué du centre de gestion 38, conseiller délégué, mairie de Seyssins, aux droits de l’Homme, vice-Président du réseau français des villes éducatrices (RFVE), Ancien Maire de Seyssins, Ancien Vice-Président de la Métro

 

Marie-Paule Dussourd , élue locale

Merci pour ce message réconfortant Claire

Je suis une  adhérente de longue date  de PRISME; J’ai modestement   travaillé avec Jean sur ses objectifs tant côté Prisme que localement.

Elue d’une commune limitrophe de la FERTE SOUS JOUARRE, en charge du centre communal d’action social, responsable d’ateliers dans le cadre des temps d’aménagement périscolaire, je peux témoigner sur le bien fondé des objectifs  et des valeurs de Jean.

Mon plus grand souhait reste que l’association  PRISME continue à travailler  les domaines pour lesquels elle a été créée respectant les objectifs que Jean a impulsé ; Ils sont toujours d’actualité et de plus en plus indispensables.

Les derniers évènements occasionnés par une petite minorité  de PRISME ont attristés Jean .

 Merci à JOSY d’avoir permis à Jean  de mener toutes ces activités

 Cordialement à tous

 

Sylvie Fromentelle, militante associative*

A la famille de Jean, 

C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris le décès de Jean. 

Je ne le connaissais que depuis 4 ans mais il m’a impressionné par son histoire, son dynamisme, son ouverture d’esprit, son humanisme, sa vision de l’école …

Aujourd’hui aux « Rencontres »des Cahiers pédagogiques à Lorient, je pense à Jean ce soir en me disant qu’il aurait apprécié le sujet des rencontres : « apprendre et vivre ensemble à l’école : quelles pratiques pour faire réussir les eleves ». 

Toutes mes condoléances . 

 

*Bibliothécaire, BPI (Bibliothèque publique d’information, Beaubourg)

 

Viviane Guerdan, militante associative*

Mesdames, Monsieur,

A vous, ses proches, je tiens à présenter toutes mes sincères condoléances. Les différents témoignages que je viens de lire attestent de l’immense apport de Jean Roucou, de cet homme que je n’ai rencontré qu’une seule fois grâce à mon amie Danielle Zay. Ce jour-là, il avait conquis mon admiration par ses vues profondes, son grand humanisme et son ouverture d’esprit, alliée à une combativité à toute épreuve. Je sais qu’il a beaucoup fait pour l’Education, et son œuvre restera à tout jamais gravée dans nos mémoires grâce à ses nombreux écrits.

En m’unissant par la pensée à votre deuil, je vous adresse, Madame, Monsieur, mes sentiments les plus chaleureux.

*Présidente, ASA-Handicap Mental

Association suisse d’aide aux personnes  avec un handicap mental

 

Marie-France Mailhos, militante associative*

 

Je souhaite partager avec vous cette peine et transmettre mes condoléances à la famille de Jean.

 

*Présidente de l’AEDE-France (Association européenne de l’Education-France)

 

Bruno Racine*

Je m’associe avec tous les membres de PRISME au profond chagrin que nous cause la mort de Jean Roucou, son fondateur. Son engagement, sans retenue, qui lui a malheureusement coûté la vie, pour les causes qui lui étaient chères, est exemplaire. Je retiendrai pour ma part son engagement pour les politiques éducatives territoriales dans les projets  partenariaux et territoriaux, qui m’ont fait le connaître et l’apprécier. Je pense à sa famille…

*

Jean-Philippe Sedikhi, cadre de collectivité*

 Que dire quand un compagnon de route s’éteint ? Lorsque nous nous sommes rencontrés, il m’avait confié sa volonté que d’autres prennent le relais, il avait insisté sur l’importance de porter des idées. Il me confiait souvent un commentaire  élogieux sur les membres de l’équipe « la pertinence de Frédéric », « les bonnes questions de Saliha »…, il me parlait avec admiration de ses enfants. 

Mes pensée vont à ses proches.

*

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