PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

circulaire n° 2013-017 su 6 février 2013 DGESCO :

Accéder au site source de notre article.


 

Texte adressé  aux rectrices et recteurs d’académie; aux directrices et directeurs académiques des services de l’éducation nationale; aux inspectrices et inspecteurs chargés des circonscriptions de premier degré; aux directrices et directeurs d’école

Les écoliers français subissent des journées plus longues et plus chargées que la plupart des autres élèves dans le monde, et la concentration sur une semaine de 4 jours à partir de 2008, soit 144 jours contre une moyenne OCDE de 187 jours a aggravé les déséquilibres dans l’organisation des apprentissages .

Afin d’améliorer les conditions d’apprentissage des élèves et de contribuer à leur réussite, une nouvelle organisation de la journée et de la semaine scolaires est mise en place dans le premier degré.

La présente circulaire a pour objet de présenter les nouveaux rythmes, leurs modalités de mise en œuvre et d’apporter des précisions sur la mise en place des activités pédagogiques complémentaires, à la suite de la modification des articles D. 411-2 et D. 521-10 à
D. 521-15 du code de l’éducation par le décret n° 2013-77 du 24 janvier 2013. La présente circulaire abroge et remplace la circulaire n° 2008-082 du 5 juin 2008 relative à l’organisation du temps d’enseignement scolaire et de l’aide personnalisée dans le premier degré.

Conformément à l’article L. 111-1 du code de l’éducation qui dispose que « le service public d’éducation est conçu et organisé en fonction des élèves », la nouvelle organisation du temps scolaire à l’école primaire vise à mieux respecter les rythmes d’apprentissage et de repos des enfants, en instaurant une semaine scolaire plus équilibrée, organisée sur neuf demi-journées, avec un allégement de la journée d’enseignement. Cette décision permet également d’organiser des activités pédagogiques complémentaires soit pour aider les élèves lorsqu’ils rencontrent des difficultés dans leurs apprentissages, soit pour les accompagner dans leur travail personnel ou leur proposer toute autre activité prévue par le projet d’école, le cas échéant en lien avec le projet éducatif territorial.

Mise en œuvre à compter de la rentrée scolaire 2013, cette nouvelle organisation du temps scolaire à l’école primaire implique la concertation entre les services de l’éducation nationale et les collectivités territoriales à chaque niveau. En application du décret du 24 janvier 2013 relatif à l’organisation du temps scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires, le directeur académique des services de l’éducation nationale (DASEN), agissant sur délégation du recteur d’académie, arrêtera l’organisation du temps scolaire des écoles, à l’issue d’un travail commun avec le conseil d’école, la commune ou  l’établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui peuvent élaborer des projets d’organisation du temps scolaire. L’objectif est d’articuler au mieux les temps scolaire et périscolaire, en visant la complémentarité entre les différentes activités proposées aux élèves au cours de la journée, et de permettre une adaptation aux situations locales (offre périscolaire, ressources culturelles et associatives, transports scolaires).

Une circulaire modifiera prochainement la circulaire n° 91-124 du 6 juin 1991 relative aux directives générales pour l’établissement du règlement type départemental des écoles maternelles et élémentaires, en ce qui concerne les dispositions relatives à l’organisation du temps scolaire.

1 – Les principes d’organisation du temps scolaire fixés au niveau national

Le temps scolaire est, tout particulièrement pour les jeunes élèves, un temps d’apprentissage et un temps d’éveil progressif à la connaissance et à la culture, à l’épanouissement de la personnalité, qui doit s’articuler avec d’autres temps éducatifs pour construire un parcours éducatif cohérent et de qualité.

Il ne s’agit pas d’imposer partout et à tous un modèle unique et rigide, mais de fixer un cadre national à l’intérieur duquel des adaptations locales seront possibles. L’organisation du temps scolaire sera ainsi concertée au niveau des territoires afin de prendre en compte les atouts et contraintes de chacun d’entre eux et de leur permettre de mener à bien leurs ambitions éducatives.

La semaine scolaire doit être organisée selon les principes suivants :

– 24 heures d’enseignement hebdomadaire pour tous les élèves ;

– une répartition hebdomadaire sur 9 demi-journées, à savoir les lundi, mardi, jeudi et vendredi toute la journée et le mercredi matin ;

– une journée d’enseignement de 5 h 30 maximum, avec une demi-journée ne pouvant excéder 3 h 30 ;

– une pause méridienne d’1 h 30 minimum ;

– la mise en place d’activités pédagogiques complémentaires en groupes restreints d’élèves, venant s’ajouter aux 24 heures d’enseignement hebdomadaire, se déclinant soit sous la forme d’une aide aux élèves rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages, soit sous la forme d’une aide au travail personnel ou de mise en œuvre d’une activité prévue par le projet d’école, le cas échéant en lien avec le projet éducatif territorial.

Les 24 heures hebdomadaires incluent, à l’école élémentaire, des temps consacrés aux travaux écrits, donnés par le professeur des écoles qui sont distincts de l’aide au travail personnel pouvant être apportée, en complément du travail effectué en classe, dans le cadre des activités pédagogiques complémentaires.

Ces principes constituent un cadre national qui place l’intérêt des élèves au cœur de la refondation des rythmes scolaires, tout en laissant des marges d’organisation sur le plan local. 

2 – Les projets locaux d’organisation du temps scolaire et de dérogation dans le respect du cadre national

Les conseils d’école peuvent proposer des projets d’organisation du temps scolaire. L’inspecteur de l’éducation nationale (IEN) chargé de la circonscription d’enseignement du premier degré formule un avis sur ces projets et les transmet au DASEN.

Les communes ou les EPCI compétents peuvent également proposer des projets d’organisation du temps scolaire des écoles situées sur leur territoire.

Après avoir recueilli l’avis de l’IEN, ils transmettent directement leur projet au DASEN dans un délai permettant son examen par le conseil départemental de l’éducation nationale (CDEN) convoqué pour se prononcer sur les horaires des écoles.

Dans les faits, les IEN devront mettre en place en amont une concertation approfondie avec les maires et les conseils d’école afin d’aider à construire un projet cohérent et partagé.

Le contenu des projets d’organisation du temps scolaire

Les projets d’organisation du temps scolaire peuvent faire varier l’amplitude de la journée dans la limite de 5 h 30 d’enseignement par jour et 3 h 30 par demi-journée, les horaires d’entrée et de sortie des écoles, la durée de la pause méridienne au-delà d’1 h 30.

Des dérogations possibles aux principes nationaux

Si les projets d’organisation des maires ou des présidents d’EPCI et des conseils d’école ne s’inscrivent pas dans le cadre des principes d’organisation du temps scolaire fixés au niveau national, ils relèvent d’une demande de dérogation.

Cette demande doit être justifiée par un projet éducatif territorial et offrir des garanties pédagogiques suffisantes.  

Les demandes de dérogation ne peuvent porter que sur :

– la mise en place d’une demi-journée d’enseignement le samedi matin au lieu du mercredi matin ;

– l’augmentation de la durée de 5 h 30 d’enseignement par jour et de 3 h 30 par demi-journée.

Des déclinaisons locales de l’organisation du temps scolaire sont ainsi possibles à l’intérieur du cadre réglementaire national afin de prendre en compte les spécificités des différents territoires et de permettre à ces derniers de mener à bien leurs ambitions éducatives.

3 – Le projet éducatif territorial (PEDT)

L’objectif du PEDT est de mobiliser toutes les ressources d’un territoire afin de garantir la continuité éducative entre les projets des écoles et des établissements et les activités proposées aux élèves en dehors du temps scolaire, et donc d’offrir à chaque enfant un parcours éducatif cohérent et de qualité avant, pendant et après l’école.

Le PEDT est élaboré à l’initiative de la collectivité territoriale. Il formalise l’engagement des différents partenaires de se coordonner pour organiser des activités éducatives et assurer l’articulation de leurs interventions sur l’ensemble des temps de vie des enfants.

C’est un cadre de collaboration locale qui rassemble, autour de la collectivité territoriale, l’éducation nationale et l’ensemble des acteurs intervenant dans le domaine de l’éducation : le ministère des sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative et les autres administrations concernées (ville, culture, famille, etc.), des associations, des institutions culturelles et sportives, etc.

Les associations complémentaires agréées, notamment celles soutenues financièrement par le ministère, et qui sont à la tête de réseaux territoriaux, peuvent contribuer à la mise en place d’activités périscolaires.

En complémentarité des enseignements, elles ont développé une expertise et un savoir-faire dans le domaine de l’éducation à la citoyenneté, du vivre ensemble et de l’accompagnement à la scolarité.

Le PEDT présente donc de nombreux intérêts : il constitue pour la commune un outil essentiel pour la mise en œuvre du volet éducatif de la réforme des rythmes scolaires ; il contribue à la lutte contre les inégalités scolaires en mettant en place des actions répondant à des besoins identifiés au niveau de chaque territoire ; il favorise la création de synergies entre les acteurs tout en respectant le domaine de compétences de chacun d’entre eux.

Les particularités du PEDT permettront en outre de demander une dérogation au cadre national d’organisation du temps scolaire ou un assouplissement des conditions d’encadrement pour les accueils collectifs de mineurs.

Une circulaire interministérielle apportera des précisions sur la procédure d’élaboration du PEDT et proposera un formulaire de présentation.

4 – Le DASEN arrête l’organisation du temps scolaire des écoles

Le DASEN se prononce sur les projets d’organisation du temps scolaire des écoles du département

Le DASEN arrête l’organisation du temps scolaire de chaque école. Il prend la décision à partir des projets d’organisation de la commune ou de l’EPCI et/ou du conseil d’école qui lui ont été éventuellement transmis. Il doit avoir au préalable recueilli l’avis du maire ou du président de l’EPCI.

Pour se prononcer, le DASEN s’appuie sur l’avis de l’IEN et s’assure :

– que les projets respectent, avec le souci de l’intérêt de l’élève, les principes posés au niveau national par l’article D. 521-10 du code de l’éducation (24 h d’enseignement par semaine réparties sur 9 demi-journées dont le mercredi matin, 5 h 30 maximum d’enseignement par jour avec un maximum de 3 h 30 par demi-journée, pause méridienne pas inférieure à 1 h 30) ainsi que les conditions prévues à l’article D. 521-11 du même code ;

– de la cohérence des projets avec, le cas échéant, les orientations du projet éducatif territorial (PEDT) ;

– de la compatibilité des projets avec l’intérêt du service ;

– que les projets ne portent pas atteinte à l’exercice de la liberté de l’instruction religieuse mentionnée à l’article L. 141-2 du code de l’éducation qui prévoit que «  l’État prend toutes dispositions utiles pour assurer aux élèves de l’enseignement public la liberté des cultes et de l’instruction religieuse ».

S’agissant de l’intérêt du service, le DASEN doit prendre en compte notamment les contraintes en ressources humaines (par exemple l’organisation du service des titulaires remplaçants ainsi que la définition des services partagés dans les écoles concernées) et la cohérence des organisations entre les écoles d’un même territoire (transports scolaires).

Quand le projet comporte une demande de dérogation au cadre national, le DASEN s’assure que cette demande est justifiée par les particularités du PEDT et présente des garanties pédagogiques suffisantes. Il ne s’agit pas en particulier d’allonger ou de réduire excessivement le temps d’enseignement de certaines journées, un des premiers objectifs de la réforme étant d’instaurer des journées d’enseignement équilibrées.

La décision d’organisation de la semaine scolaire prise par le DASEN ne peut porter sur une durée supérieure à trois ans. À l’issue de cette période, cette décision peut être renouvelée tous les trois ans après un nouvel examen, en respectant la même procédure. Une commune, ou un EPCI ou un conseil d’école pourra éventuellement demander au DASEN une modification de l’organisation du temps scolaire avant la fin de la période de trois ans, dans le cadre de la préparation de la rentrée scolaire. Le DASEN statuera alors sur cette modification en respectant la même procédure que pour la décision initiale.

En l’absence de projet du conseil d’école, de la commune ou de l’EPCI, il appartient au DASEN de fixer l’organisation du temps scolaire des écoles concernées.

Le processus d’examen des projets d’organisation du temps scolaire et les demandes de dérogation nécessitent une étape préalable importante de concertation avec les communes et le département.

Le DASEN est garant de la cohérence et de l’harmonisation des projets d’organisation du temps scolaire des écoles dans le département

Le DASEN veille ainsi à coordonner l’organisation du temps scolaire entre les écoles maternelles et élémentaires relevant d’un même périmètre scolaire ainsi qu’entre écoles soumises aux mêmes contraintes pour un territoire donné.

Il veille à l’articulation cohérente entre les temps scolaire et périscolaire, le cas échéant, dans le cadre du PEDT.

Il tient compte, en liaison avec le conseil général, des contraintes inhérentes à l’organisation des transports scolaires.

Le règlement type départemental mentionne désormais l’organisation du temps scolaire de chaque école

Les décisions d’organisation du temps scolaire du DASEN pour chacune des écoles du département sont présentées synthétiquement en annexe du règlement type départemental, qui devient ainsi le document départemental où sont déclinées les différentes formes d’organisation du temps scolaire existant au niveau du département.

Dans cette annexe au règlement type départemental, prévu à l’article R. 411-5 du code de l’éducation, figurent donc :

– l’organisation de la semaine de chaque école du département intégrant, le cas échéant, les dérogations retenues ;

– les heures d’entrée et de sortie de chaque école du département.

Le DASEN arrête le règlement type départemental  après consultation :

– du conseil départemental de l’éducation nationale ;

– du département, en application de l’article L. 213-11 du code de l’éducation et dans les conditions prévues aux articles D. 213-29 et
D. 213-30 du même code et, pour les départements concernés, du syndicat des transports d’Ile-de-France.

Il est recommandé que le règlement-type ainsi modifié soit communiqué aux écoles et mis en ligne sur le site du service de l’éducation nationale du département.

5 – Les activités pédagogiques complémentaires

Le décret du 24 janvier 2013 a abrogé les dispositions relatives à l’aide personnalisée.

Les activités pédagogiques complémentaires (APC) s’ajoutent aux 24 heures hebdomadaires d’enseignement sur le temps scolaire. Elles se déroulent par groupes restreints d’élèves. Elles sont organisées par les enseignants et mises en œuvre sous leur responsabilité, éventuellement en articulation avec les activités périscolaires.

Les activités pédagogiques complémentaires permettent :

– une aide aux élèves rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages ;

– une aide au travail personnel ;

– la mise en œuvre d’une activité prévue par le projet d’école, le cas échéant en lien avec le PEDT.

Le volume horaire annuel consacré par chaque enseignant aux activités pédagogiques complémentaires avec les élèves est de
36 heures.

Le conseil des maîtres propose l’organisation générale de ces activités pédagogiques complémentaires, qui est arrêtée annuellement par l’IEN, dans le cadre général du tableau organisant le service des enseignants du premier degré adressé par les directeurs d’école aux IEN.

Le projet présenté précise :

– l’organisation hebdomadaire des activités ;

– leur répartition annuelle ;

– le contenu des activités mises en œuvre.

Les dispositions relatives à cette organisation sont présentées chaque année au conseil d’école pour être intégrées dans le projet d’école.

Les activités pédagogiques complémentaires peuvent s’adresser à tous les élèves selon les besoins identifiés par les enseignants.

Le maître de chaque classe dresse, après avoir dialogué avec les parents et recueilli leur accord ou celui du représentant légal, la liste des élèves qui bénéficient des activités pédagogiques complémentaires.

Cette liste, dont le conseil des maîtres ou le conseil de cycle a connaissance, doit évoluer au cours de l’année en fonction de l’émergence de besoins nouveaux.
Les communes ou les EPCI dans le territoire desquels les écoles sont situées sont tenus informés de la répartition horaire des activités pédagogiques complémentaires et des effectifs pris en charge dans chaque école.

À l’école maternelle, l’aide peut être consacrée au renforcement de la maîtrise de la langue orale et à la découverte de l’écrit, par exemple, par l’accès à des récits riches et variés. Le travail en petits groupes permet de solliciter chaque élève et favorise les échanges avec l’enseignant. Ce temps d’aide permet aussi la mise en œuvre de jeux symboliques et de jeux à règles.

À l’école élémentaire, l’aide peut être consacrée à l’amélioration des compétences en français ou en mathématiques. Elle permet des temps supplémentaires de manipulation, d’entraînement, de systématisation ou des approches différentes des savoirs. Elle favorise la prise de parole des élèves, les échanges entre pairs et avec l’enseignant, les essais, les reformulations ainsi que l’explicitation des démarches employées.

En complément du travail effectué en classe, l’aide au travail personnel a pour objectif de permettre à chaque élève d’acquérir une méthodologie de travail et de devenir de plus en plus autonome pour réaliser des tâches à sa portée. Il dispose pour cela des outils nécessaires qu’il apprend à maîtriser (dictionnaires, ressources numériques, etc.).

Lorsque l’activité pédagogique complémentaire consiste à mettre en œuvre une action inscrite au projet d’école, le cas échéant en lien avec le PEDT, une attention toute particulière devra être accordée à la richesse, à  la cohérence et à la complémentarité des parcours linguistiques, sportifs, artistiques et culturels des élèves.

Les communes ou les établissements publics de coopération intercommunale qui souhaitent faciliter la mise en place d’aide au travail personnel ou d’actions inscrites au projet d’école, le cas échéant en lien avec le PEDT, peuvent mettre des intervenants extérieurs à disposition des équipes pédagogiques dans le cadre des activités pédagogiques complémentaires, comme elles peuvent déjà le faire dans le cadre des 24 heures d’enseignement.

La mise en œuvre de la réforme à la rentrée scolaire 2013, avec possibilité d’un report à la rentrée 2014

1) La mise en place de la réforme dès la rentrée 2013

L’élaboration des projets d’organisation du temps scolaire par les maires ou les présidents d’EPCI et les conseils d’école incluant, le cas échéant, des demandes de dérogations aux principes nationaux doit s’effectuer au plus tard courant mars 2013, de même que la transmission de ces projets d’organisation accompagnés, le cas échéant, des principes du PEDT.

Dans la perspective d’assurer une fonction d’appui aux collectivités, il est nécessaire de mettre en place dans chaque académie une équipe projet « rythmes scolaires », en lien avec les DASEN. Ces équipes ont pour objectif d’accompagner la réflexion, de recenser les dispositifs existants mis en place par les communes et les associations qui ont déjà des projets éducatifs locaux, de recueillir et de valoriser les expériences à la fois localement et auprès de l’administration centrale du ministère.

Les équipes projet doivent jouer leur rôle en particulier auprès des communes qui souhaitent travailler sur un projet d’organisation du temps scolaire, afin de favoriser la mise en œuvre de la réforme dès 2013.

Ces équipes projet seront en liaison avec les autres administrations concernées au niveau territorial, notamment les services des ministères chargés de la jeunesse et des sports, et de la ville, ainsi qu’avec les conseils généraux concernés par l’aide éducative et le soutien à la parentalité.

Les équipes projet académiques pourront être en relation avec le groupe d’appui ministériel qui assurera l’animation d’un réseau de correspondants académiques, en diffusant et en en recueillant l’information sur les expériences locales. Le groupe d’appui ministériel mettra notamment en place des dispositifs d’échange de pratiques et de mutualisation des ressources.

2) Le report de l’application de la réforme à la rentrée 2014

La réforme des rythmes scolaires s’appliquera de droit dès la rentrée scolaire 2013. Toutefois, le maire ou le président de l’EPCI pourra demander le report de l’application de la réforme à la rentrée 2014. Il devra tout d’abord saisir le département, compétent en matière d’organisation et de financement du transport scolaire, au plus tard le 9 mars 2013, sur le projet de report de l’application de la réforme. Si ce dernier ne se prononce pas dans un délai de 20 jours à compter de sa saisine, son avis sera réputé favorable.

Le maire ou le président de l’EPCI devra ensuite, au plus tard le 31 mars 2013, faire part au DASEN de son souhait de reporter l’application de la réforme à la rentrée 2014 pour l’ensemble des écoles publiques de la commune ou des communes membres de l’EPCI. Cette demande recevra, par principe, l’accord du DASEN.

 

Pour le ministre de l’éducation nationale
et par délégation,
Le directeur général de l’enseignement scolaire,
Jean-Paul Delahaye

Document(s) associé(s) :

pdf/Circulaire_organisation_du_temps_scolaire.pdf

Print Friendly

Répondre