PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

Que l’Education nationale s’engage vraiment

« Depuis 2011, des milliers de jeunes ont pu en profiter », souligne H Zoughébi. « Mon attente c’est que les académies s’en emparent ». Mais le 18 mai, pas de représentants des académies franciliennes. L’effort important de la région  (près de 500 000 euros) sur un thème majeur de la formation civique ne semble pas intéresser l’Education nationale. « Les enseignants me disent qu’ils sont sidérés par les propos tenus par certains jeunes. Mais souvent ils sont désarmés pour répondre. Dans Jeunes pour l’égalité il y a un temps pour former les équipes. On le fait souvent devant une équipe d’un seul lycée. On pourrait le faire devant plus d’enseignants, de CPE, de personnels médico-sociaux. Mais les académies ne relayent pas », explique H Zoughébi.  « On travaille les stéréotypes avec les adultes et les jeunes. On s’adresse à eux dans un esprit de dialogue en les invitant à dire leur ressenti, pour construire des idées plus positives au terme d’un travail approfondi.

« Ma conviction c’est que cette inégalité entre filles et garçons est bloquante pour beaucoup d’élèves, filles ou garçons, pour leur orientation », estime H Zoughébi. « Je suis déçue qu’il n’y ait pas plus de répondant du coté Education nationale. Les déclarations d’intention ne suffisent pas. La région est prête à être partenaire si les académies franciliennes veulent s’engager. On peut former les équipes éducatives ».

S’adressant aux jeunes, H Zoughébi leur dit : « Je veux qu’à un moment on se rende compte de votre créativité, de vos rêves d’un monde meilleur ». Le rêve de voir tous les lycées franciliens engagés réellement dans une démarche d’égalité filles – garçons reste à saisir. Qu’en disent les recteurs ?

François Jarraud

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