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Le temps pres­crit pour l’éducation phy­sique et spor­tive (EPS) en France est le plus élevé de l’Union euro­péenne, signale Eurydice, réseau d’information sur les sys­tèmes éduca­tifs pour la Commission européenne.

Selon le rap­port "L’éducation phy­sique et le sport à l’école en Europe", publié en mars 2013, le temps d’enseignement consa­cré à l’éducation phy­sique en pri­maire varie en 2011–2012 de 37 heures en Irlande à 108 heures en France. Dans le secon­daire, il va de 24 à 35 heures en Espagne, à Malte et en Turquie à 102 à 108 heures en France et en Autriche.

En pri­maire

Le rap­port indique que "dans plu­sieurs pays, seuls les ensei­gnants spé­cia­listes qui ont suivi une for­ma­tion à l’éduca­tion phy­sique sont auto­ri­sés à ensei­gner au niveau pri­maire". Par exemple, "en Belgique (Communautés fran­çaise et fla­mande), en Bulgarie, en Grèce, en Espagne, en Lettonie, en Pologne (de la qua­trième à la sixième année), au Portugal (cin­quième et sixième année), en Roumanie et en Turquie". Dans d’autres pays comme la France, en revanche, "l’éducation phy­sique est ensei­gnée par des ensei­gnants géné­ra­listes offi­ciel­le­ment qua­li­fiés pour ensei­gner toutes les matières ou presque du pro­gramme, dont l’éduca­tion phy­sique". C’est aussi le cas, par exemple, en Allemagne, en Irlande et en Italie.

Enfin, dans cer­tains pays, "les écoles peuvent déci­der si, au niveau pri­maire, l’éducation phy­sique est ensei­gnée par un ensei­gnant géné­ra­liste qua­li­fié pour ensei­gner cette matière, ou par un ensei­gnant spé­cia­liste", selon notam­ment "la dis­po­ni­bi­lité et de la répar­ti­tion des res­sources en per­son­nel dans chaque école".

Eurydice sou­ligne que dans quelques pays comme la Belgique (Communauté fran­çaise), la Grèce et la Roumanie, "où ce sont nor­ma­le­ment des ensei­gnants spé­cia­listes qui enseignent l’éducation phy­sique au niveau pri­maire, il arrive que des ensei­gnants géné­ra­listes s’en chargent dans des cir­cons­tances exceptionnelles".

Dans le secondaire

Dans le secon­daire infé­rieur, le rap­port indique que "les ensei­gnants d’éducation phy­sique sont géné­ra­le­ment des spé­cia­listes". Au Danemark, en Islande et en Norvège, les établis­se­ments ont "la liberté d’engager des ensei­gnants géné­ra­listes ou spé­cia­listes à ce niveau". Autres excep­tions, "la Bulgarie et la Hongrie, où en cin­quième et sixième année les ensei­gnants géné­ra­listes peuvent ensei­gner l’éducation phy­sique s’ils pré­sentent des qua­li­fi­ca­tions sup­plé­men­taires les y auto­ri­sant". En République Tchèque, un ensei­gnant spé­cia­liste dans une autre matière peut ensei­gner l’EPS "mais seule­ment à titre excep­tion­nel et temporaire".

Enfin, les établis­se­ments sco­laires irlan­dais engagent par­fois des ensei­gnants géné­ra­listes ayant un inté­rêt par­ti­cu­lier ou des qua­li­fi­ca­tions d’entraîneur dans un sport donné, même "s’il est recom­mandé que des ensei­gnants spé­cia­listes enseignent l’éduca­tion phy­sique".

Une nou­velle épreuve pra­tique pour les can­di­dats enseignants

Dans le cha­pitre consa­cré aux réformes tou­chant les ensei­gnants d’EPS, le rap­port signale qu’"en France, les can­di­dats ensei­gnants d’éducation phy­sique passent un nou­vel exa­men pra­tique axé sur les com­pé­tences pro­fes­sion­nelles", basé sur "de véri­tables pho­to­gra­phies d’un cours d’éducation phy­sique, que les can­di­dats doivent ana­ly­ser avant de faire une pro­po­si­tion pour le pro­chain cours, en fonc­tion du pro­jet de l’école pour cette matière".

 

source AEF

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