PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

In Vous Nous Ils – L’e-mag de l’éducation – 8 mars 2013 :

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George Pau-Langevin, ministre délé­guée à la Réussite éduca­tive, a jugé ce matin sur Radio-classique que la réforme des rythmes sco­laires dans le pri­maire ne modi­fiait pas vrai­ment le temps de prise en charge des élèves par les communes.

"Pas beau­coup d’heures supplémentaires"

"Il n’y a pas une heure de classe en moins pour les enfants, donc les col­lec­ti­vi­tés n’ont pas à les accueillir plus long­temps qu’auparavant", a affirmé la ministre délé­guée. "Simplement […] au lieu de tra­vailler tous les après-midi jusqu’à une cer­taine heure, ils vont avoir classe le mer­credi matin. En réa­lité, l’Education natio­nale reprend à sa charge une mati­née qui pour l’instant était occu­pée sou­vent par du péri­sco­laire", a-t-elle expli­qué, recon­nais­sant qu’"il va y avoir des adap­ta­tions et des modi­fi­ca­tions à faire dans la répar­ti­tion de la semaine". "Mais je ne pense pas que l’on puisse dire qu’au total, les col­lec­ti­vi­tés auront beau­coup d’heures sup­plé­men­taires", a indi­qué George Pau-Langevin.

La ministre délé­guée a tou­te­fois sou­li­gné que les col­lec­ti­vi­tés "auront à modi­fier leur orga­ni­sa­tion, et sur­tout," les com­munes qui n’avaient pas de péri­sco­laire "seront obli­gées d’en pro­po­ser parce que les enfants seront libé­rés plus tôt". La mise en place de la réforme des rythmes sco­laires "révèle sur­tout les inéga­li­tés actuelles entre les enfants puisque dans cer­tains endroits il y a une offre péri­sco­laire qui est riche et bien four­nie, dans d’autres endroits il y a peu de choses" a jugé George Pau-Langevin. Elle a estimé que le retour à la semaine de 4,5 jours était d’ailleurs "l’occasion pour les maires de se poser la ques­tion, de répondre aux attentes des parents et d’enrichir l’offre qu’ils font en matière de périscolaire".

Les embauches à l’Education natio­nales pré­ser­vées en 2014

Interrogée sur les 5 mil­liards d’économie deman­dés aux minis­tères par Matignon dans le cadre du bud­get 2014, George Pau-Langevin a indi­qué que l’Education natio­nale aura "la pos­si­bi­lité de main­te­nir le cap en matière d’embauches", mais devra "par­ti­ci­per à l’effort" sur ses dépenses de fonc­tion­ne­ment. "En cher­chant bien, on trou­vera le moyen de faire quelques écono­mies" a-t-elle affirmé.

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