La canicule de l’été 2003 a révélé l’urgence et la nécessité de développer
les services à domicile auprès des personnes âgées vulnérables ; le
tsunami de décembre 2004 a suscité une mobilisation sans précédent de
la part des citoyens pour soutenir moralement et financièrement l’action
des associations humanitaires1 ; l’incendie d’août 2005 des logements
provisoires du boulevard Vincent-Auriol dans le 13e arrondissement à
Paris et les campements de fortune des sans-abris du canal Saint-Martinet dans les grandes villes de France de l’hiver 2006 ont par ailleurs rendu
visible le travail des associations intervenant dans le domaine du logement
et de l’hébergement d’urgence.

Ces exemples de « crises » récentes
mettent en scène l’intervention d’associations à divers titres et sous différentes
formes. Ils éclairent ainsi l’action d’un secteur qui n’a plus grandchose
à voir avec le monde associatif tel qu’il existe encore dans les
représentations collectives, c’est-à-dire toujours associé au bénévolat et à
l’amateurisme.

Première partie

Un monde associatif sous tensions

Deuxième partie

Le marché du travail associatif :
organisations, statuts et carrières

Troisième partie

Produire l’utilité sociale : un salariat
au coeur des contradictions
entre marchand et non-marchand

Conclusion: Une nouvelle fraction du salariat: les travailleurs associatifs

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