PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

In rapport parlementaire sur l’évaluation des aides aux quartiers défavorisés :

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L’éducation prioritaire: objets, organisation, moyens

La plus grande partie des crédits du ministère de l’Éducation nationale qu’il considère comme contribuant à la politique transversale « Ville » correspond au coût global de l’éducation prioritaire. Depuis 1981 et la création des zones d’éducation prioritaire, cette politique a été réformée à plusieurs reprises. La dernière « relance » de l’éducation prioritaire en 2006 s’est appuyée sur le rapport de Mme Anne Armand et Mme Béatrice Gille publié au mois d’octobre 2006 et intitulé : « La contribution de l’éducation prioritaire à l’égalité des chances des élèves ». Selon le ministère de l’Éducation nationale, ce rapport souligne que « la politique de l’éducation prioritaire a, dans sa mise en place et dans ses développements, bénéficié de nombreux atouts: volonté politique, large consensus, validité des objectifs, articulation avec la politique de la ville, innovations. Mais [les auteurs] constatent aussi qu’elle n’a pas produit les résultats attendus et ses acteurs ont connu un certain essoufflement [et affirment] que cette politique conserve une forte légitimité en tant qu’outil privilégié de l’égalité des chances dans le système éducatif, même si sa poursuite nécessite des infléchissements ». De façon générale, comme l’évoque la direction générale de l’enseignement scolaire (Dgesco) dans ses réponses à vos rapporteurs en commentant globalement les évaluations des résultats scolaires des élèves concernés par l’éducation prioritaire, « le constat général est que les écarts de réussite entre les élèves de l’éducation prioritaire et les autres sont restés relativement constants dans le temps ».

 

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Categories: 4.2 Société

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