PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

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Maintenir la participation de l’Etat dans les politiques de solidarité nationale
Le Congrès regrette la diminution des financements de l’Etat alloués aux contrats aidés qui restent un outil indispensable de maintien dans l’emploi des personnes fragilisées. Il s’inquiète aussi de la baisse du financement des associations à vocation sociale, qui sont essentiellement financées sur fonds publics et peinent à trouver d’autres recettes. Il prône le développement d’une économie sociale et solidaire, dont les dispositifs existants gagneraient à être davantage connus et soutenus dans la durée. Le Congrès exprime sa préoccupation particulière à l’égard des jeunes dont l’insertion sociale et professionnelle s’avère de plus en plus difficile, notamment dans les départements et collectivités d’outre-mer. Face à la crise du logement qui touche de nombreux territoires, le Congrès appelle à l’élaboration d’un nouveau plan de cohésion sociale. Il insiste à nouveau sur la nécessité de cibler le financement de l’Etat sur la construction de logements accessibles et prend acte de l’engagement de l’Etat de mieux caler l’offre aux besoins tant en terme géographique que social, dans la mesure où serait maintenue une production de logements locatifs sociaux ou accessibles dans les zones non tendues. Cependant, il constate la diminution des crédits de paiement et exprime sa vive inquiétude devant le recours à une contribution qui pénaliserait
la trésorerie des organismes HLM. Rappelant à l’Etat que le logement social, notamment au travers du DALO, relève de sa compétence, le Congrès réitère son attachement au dispositif dédiant prioritairement l’épargne collectée sur les livrets A au financement du logement social. En matière d’éducation, domaine de compétence partagé, le Congrès renouvelle son souhait d’une concertation à la fois plus forte et stable, que ce soit sur la carte scolaire ou le développement du numérique dans les écoles. Il demande que la réflexion menée actuellement sur les rythmes scolaires soit globale, portant sur l’année scolaire, afin qu’un compromis pérenne puisse être adopté, prenant en compte les besoins des élèves et les contraintes des communes.

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Categories: Généralités et ARF

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