PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

"Dans une interview accordée à l’AEF, Benoît Sillard, dirigeant de CCM Benchmark group, à propos de son livre « Maîtres ou esclaves du numérique ? 2049. Internet, notre second cerveau » (Editions Eyrolles) vient à son tour, après Rupert Murdoch à la réunion du e G8 à Paris, bousculer nos certitudes. Elles sont certes de plus en plus chancelantes mais elles résistent, se figent, comme tout être vivant qui, refusant de mourir, cesse d’évoluer et du coup meurt plus tôt que certains l’espéraient ou le craignaient.

 

A lire les uns et les autres, à écouter les prospectivistes, on pourrait se dire que la mort de l’école, telle qu’elle est, approche, et que, par inconscience ou par démagogie ou par courtermisme, les projets politiques en préparation pour 2012 sont infiniment plus pauvres que ce à quoi l’intelligence de leurs auteurs pourraient facilement conduire. Bruno Sillard estime qu’un changement du système éducatif en douceur est impossible, qu’il se fera en douleur. « Il ya un temps de retard qui va s’accroître de plus en plus jusqu’au moment de crise. De fait, nous constatons toujours un décalage entre la vraie vie et l’école. Il y a un vrai risque d’éclatement mais aussi le risque de voir émerger une initiative extérieure à l’Education Nationale » Il fait alors référence aux écoles Montessori et à des méthodes qui pourraient avoir un succès incontestable dans un cadre public ou privé, qui bouleverseraient les choses. On peut craindre, à mon avis, un autre phénomène, celui de la déscolarisation qui se développe fortement aux Etats Unis, le problème de l’ennui à l’école étant insuffisamment pris au sérieux.

 

« La révolution est profonde, ajoute-t-il, probablement aussi importante que l’invention de l’écriture, et certainement plus importante que l’imprimerie. Si nous continuons à faire comme avant, c’est le mur assuré. »

Document(s) associé(s) :

odt/20110610_Prospectivons.odt

Print Friendly

Répondre