PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

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Invité de BFM Politique, sur BFMTV, ce dimanche soir, le ministre de l’Éducation nationale a recommandé la mise en place d’un zonage pour les vacances d’été, qui devraient, selon lui, ne durer que six semaines. Une mesure qui ne s’appliquerait toutefois pas avant 2015.

Le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, a préconisé dimanche soir, sur BFMTV, des vacances d’été d’une durée de six semaines, réparties en deux zones.
"Nous devons être capables d’avoir un zonage l’été, deux zones, et nous devons être capables d’avoir six semaines, c’est suffisant", a déclaré Vincent Peillon. "Nous commencerons peut-être à en discuter après 2015", a ajouté le ministre dans un second temps.
   
Concernant l’organisation du reste de l’année scolaire, Vincent Peillon recommande "sept semaines de cours, au plus", suivies de "deux semaines de vacances".

Réforme progressive

Vincent Peillon a réaffirmé que son objectif était d’"aller progressivement" vers 37 à 38 semaines de cours durant l’année, contre 36 semaines, voire 35 avec les ponts à l’heure actuelle, alors qu’il y a 40 semaines de cours en Allemagne.

Il a souligné qu’il fallait "d’abord monter la première marche" de la réforme des rythmes scolaires hebdomadaires à l’école primaire, puis au collège et au lycée. "Nous commençons par l’école, il faudra continuer avec les collèges et lycée et puis il faudra faire l’année scolaire", a-t-il dit.

"Ca va nous obliger à revoir les examens, et en particulier le fameux baccalauréat, qui occupe les locaux d’un certain nombre d’établissements très tôt dans le mois de juin", a ajouté le ministre, en relevant que certains élèves, notamment des collégiens, étaient à l’extérieur des établissements scolaires dès le 10 juin.

Hausse des candidatures aux concours

Vincent Peillon a également indiqué que le concours d’enseignants, qui aura lieu exceptionnellement en juin, a attiré 46% de candidats de plus que celui d’octobre, même dans les disciplines qui peinent à recruter.

"Pour le second concours, nous avons une augmentation des candidats de 46%", soit 138.000 inscrits contre 94.300 au premier concours, a ainsi déclaré le ministre. "Même dans les disciplines très déficitaires, je pense aux  mathématiques, aux lettres modernes, à l’anglais et à la musique, nous avons entre 50 et 75% d’inscrits en plus", a-t-il ajouté.

Pour lui "cette bonne nouvelle" devrait faire taire "les sceptiques" qui assurent depuis plusieurs mois que le gouvernement n’arrivera pas à concrétiser les 140.000 recrutements prévus sur le quinquennat, dont 60.000 créations de poste.

 

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