PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

In Udaf 67 – septembre 2013 :

Accéder au site source de notre article.


Septembre 2013

L’Udaf Bas-Rhin, (Union Départementale des Associations Familiales d u Bas-Rhin) et les associations familiales : AGF, Association générale des familles ; CDAFA L, Conseil Départemental des Associations Familiales Laïques ; UDCSF, Union Départementale Confédération Syndicale des Familles ; FR, Familles Rurales ; Le CRAJEP Alsace (Comité Régional des Associations de Jeunesse et d’Education Populaire) ; Les associations de parents d’élèves : APELEVIS, Association des Parents d ’Elèves des Etablissements à Vocation Internationale de l’Académie de Strasbourg ; APEPA, Association des Parents d’élèves de l’Enseignement Public en Alsace ; FCPE, Fédération des Conseils de Parents d’Elèves ; PEEP, Fédération des Parents d’Élèves de l’Enseignement Public ; UNAAPE Alsace, Union régionale de l’Union Nationale des Associations Autonomes de Parents d’Elèves Alsace

Préambule

Les mouvements d’éducation populaire, associations de parents d’élèves et associations familiales, agissent au quotidien auprès des familles. Préoccupés par l’intérêt de l’enfant et le bien-être des familles, nous sommes actuellement très attentifs à la mise en place de la réforme des rythmes scolaires et plus largement à l’ensemble des mesures liées à la refondation de l’école.

Les objectifs affichés dans cette réforme des rythmes ne peuvent qu’être salués et soutenus, en particulier la promotion de l’égal accès des enfants à des apprentissages de qualité et à des activités favorisant leur épanouissement. En effet, la réflexion sur la mise en place de cette réforme doit être centrée sur les besoins de l’enfant, ce qui est pour nous central et prioritaire. Il ne s’agit pas simplement du temps scolaire, mais de l’articulation de tous les temps de vie : avant, pendant et après l’école. Les réaménagements qui seront mis en place doivent ainsi respecter pleinement les rythmes de l’enfant,au-delà des considérations techniques et financières. Ils ne doivent pas générer de nouvelles inégalités, mais permettre de concevoir de véritables projets éducatifs imaginés dans l’intérêt de l’enfant.

Tous les acteurs éducatifs autour de l’enfant, les parents, les enseignants, les intervenants périscolaires doivent agir en cohérence pour une réforme qui ne doit pas les insécuriser mais les soutenir et les accompagner. Malgré la volonté affichée par les pouvoirs publics, un certain nombre de questionnements se pose quant aux conditions de mise en œuvre de cet  aménagement des rythmes scolaires et des rythmes de l’enfant.

C’est pourquoi nous souhaitons signaler ici quelques points de vigilance sur lesquels nous exercerons notre attention.

 

Print Friendly

Répondre