PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

L’insertion des jeunes, au centre des priorités gouvernementales depuis les années 1970, est un processus complexe en raison de sa nature multidimensionnelle. En effet, l’insertion des jeunes touche aux domaines de l’éducation, aux systèmes de formation et au marché du travail.

Si notre système éducatif a fait un effort considérable en matière de formation initiale – l’âge moyen de sortie du système est passé de 13 ans à 18 ans et demi depuis 1945 – cette évolution s’accompagne cependant de perturbations dans le processus d’insertion. On assiste par exemple à des phénomènes de surqualification et à un chômage grandissant chez les diplômés.

I – Des politiques d’insertion incertaines et hétérogènes

117 000 jeunes sortent sans diplôme du secondaire chaque année. Si le nombre de ces jeunes a baissé, leur situation sur le marché du travail s’est en revanche dégradée en raison de la hausse générale des qualifications et de compétences requises pour occuper un emploi

Malgré un grand nombre de structures et de personnels chargés de l’orientation, la conception d’une vision globale et stratégique semble faire défaut. En effet, les jeunes et leurs familles ont de plus en plus de difficultés à se repérer dans le maquis du système actuel pour trouver de l’information et définir une orientation précise.

Le poids des familles dans l’orientation des jeunes peut également aboutir à des erreurs d’orientation, les parents incitant souvent leurs enfants à poursuivre des études longues alors qu’une orientation en filière courte aurait été plus propice à une insertion rapide. Certains jeunes, ont aussi des difficultés à se projeter dans l’avenir et à choisir leur filière.

Un des enjeux de la formation initiale ou continue est de doter les personnes de qualifications transversales qui permettent une adaptation aux évolutions du marché du travail. Or, la tendance actuelle est davantage à la construction de diplômes soit généralistes, soit par métiers recensés au temps « t » sans aucune vue prospective des futurs besoins. L’adaptation au besoin des entreprises est mieux assurée par la formation en alternance. Cependant, la proportion de ces jeunes suivant une telle formation est particulièrement faible en France et explique en partie la difficulté de la transition entre la formation et le marché du travail.

[http://www.conseil-economique-et-social.fr->http://www.conseil-economique-et-social.fr/rapport/notsyn/synthese.asp?sy=SY065020&nosai=NS065020&nomusa=DUMONT&preusa=Catherine&etat=PROJ&semaine=2008-43]

[Lire le rapport…->http://www.conseil-economique-et-social.fr/rapport/Avis_C_Dumont.pdf]

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