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Nathalie Mons et Bernard Gerde ont répondu à nos ques­tions, à l’occasion d’une rencontre-débat sur le décro­chage sco­laire, orga­ni­sée par le minis­tère de l’Education natio­nale lors du Salon de l’Education.

Le minis­tère de l’Education natio­nale a orga­nisé une rencontre-débat inti­tu­lée "Décrochage sco­laire : aucune fata­lité !" lors du Salon de l’Education 2012. Cette ren­contre, pla­cée sous l’égide du minis­tère de la Réussite Educative, a été conclue par la ministre George Pau-Langevin. Elle a indi­qué que la stra­té­gie pour l’Europe 2020 com­pre­nait parmi ses objec­tifs d’arriver à un taux de décro­chage de 10% d’une classe d’âge.

A l’occasion de cette rencontre-débat, nous avons posé quelques ques­tions à deux des inter­ve­nants, Bernard Gerde, ensei­gnant, cofon­da­teur de la Bouture et du Clept, col­lège, lycée égali­taire pour tous, et Nathalie Mons, pro­fes­seur de socio­lo­gie, membre du Comité de pilo­tage de la concer­ta­tion sur la refon­da­tion de l’école.

"Je crois que le décro­chage n’est pas une fata­lité", pose d’emblée Bernard Gerde, qui pré­cise que "l’échec sco­laire et le décro­chage ne se super­posent pas".

Pour lui, le décro­cheur est pré­cieux, car il est "un ana­ly­seur des insuf­fi­sances de l’offre scolaire".

Nathalie Mons a sou­li­gné qu’en France, "le décro­chage sco­laire est un phé­no­mène de masse", chiffres à l’appui. Dans le cadre de la concer­ta­tion, parmi les pistes rete­nues pour lut­ter contre ce fléau, la vigi­lance des adultes a été évoquée. La concer­ta­tion a ainsi pro­posé la mise en place d’"un réfé­rent contre le décro­chage" dans les établis­se­ments scolaires.

Le décro­chage ne sera-t-il bien­tôt plus une fata­lité ? Le débat reste ouvert.

Sandra Ktourza

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