PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

In Colloque de l’Association Européenne de l’Education – Novembre 2012 :

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À défaut d’être parmi vous, le 3 octobre, permettez-moi de m’associer, d’emblée et d’enthousiasme à votre opportun et généreux ‘projet éducatif’ de réflexions, épistémiques et méthodologiques, ouvertes vers et par trois mots-clés :

 

Coopération, Inclusion et Réussite

 

Coopération ? Plus que jamais, en rythme avec la mondialisation, des formes variées de coopération, d’entraide, sociétales et culturelles, sont devenues indispensables : notamment pour les enseignants et les formateurs, en vue d’accomplir leurs missions d’acculturation et selon une incoercible logique de rapprochements et d’interactions accrues qui s’effectuent, en tous niveaux, entre les sciences physiques et humaines, ou même les lettres et les arts.

 

Mais ces coopérations s’imposent aussi, avec urgence, entre les ‘apprenants’, élèves et étudiants, comme de chacun et de tous avec leurs enseignants ; dans le cadre d’organismes animés par la vivacité d’une méthodologie ou pédagogie responsabilisante pour tous, quels que soient les âges, et diversifiée adéquatement en vue d’assurer la réussite non pas seulement d’une utile petite élite, mais de chacun et de tous ; non pas moins utiles pour nos sociétés de plus en plus complexes et en recherche d’un équilibre humaniste ; lequel appelle des formes d’évaluation accompagnatrices, qui soient encourageantes et non point stigmatisantes ou excluantes.

 

Et voilà que votre troisième mot-clé Inclusion vient topiquement préciser le sens des relations et des interactions en lesquelles doivent toujours s’organiser les institutions, et, au premier chef, celles d’acculturation et d’enseignement : en vue d’optimiser les chances de réussite dans les réciprocités de coopérations qu’elles organisent.

 
 

Car, en ses significations biologiques et même cytologiques, l’inclusion fait ‘entendre’ que, dans un organisme vivant, tout élément, si infime soit-il, a une place, un rôle, une utilité, apportant quelque énergie et bénéficiant d’échanges adéquats : jusqu’au cœur ou noyau d’une simple cellule, comme entre organes dans un organisme.

 

Analogiquement, pour tout individu ‘inclus’ dans un établissement d’éducation et de formation – qu’il soit élève ou étudiant, enseignant ou personnel de service, sans oublier les personnalités entrepreneuriales et artisanales ou même familiales – il doit y avoir une juste possibilité de se voir reconnu une vraie place, une fonction, un rôle : et que ce soit au milieu de ses pairs ou vers d’autres niveaux d’interaction et de soutien ou d’accueil.

Vos originales expériences et vos intentions créatrices, chers Collègues et Amis, doivent permettre d’éclairer cette inspiration ‘biologisante’ qui pourra modéliser et vivifier nos organismes éducatifs et enseignants, en vue de remplacer les structures rigides et élitaires, plombées en conservatisme par un mythe identitaire.

 

Que votre colloque connaisse une pleine réussite, pour le plaisir et l’avenir de la jeunesse européenne coopérante.

Hourrah !!

André De Peretti

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