PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

In 7 sur 7 – le 17 mai 2013 :

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La formation entre pairs est l’un des outils qui devra aider les enseignants à s’approprier le renforcement du premier degré commun de l’enseignement secondaire, a relevé vendredi à Namur la ministre de l’Enseignement obligatoire, Marie-Dominique Simonet, à l’occasion de la clôture des projets-pilotes en la matière.

Les décrets de 2006 et 2007 ont réformé le premier degré de l’enseignement secondaire dans le but d’amener l’ensemble des élèves à la maîtrise des socles de compétences à 14 ans.

En février dernier, une note d’orientation de la ministre Simonet renforçait cette réforme en instaurant des "plans individualisés d’apprentissage" (PIA, pour des parcours adaptés à chaque élève) et des "plans d’actions collectives" (PAC, pédagogie au niveau de l’établissement et de la classe).

Projets-pilotes (17 écoles pour les années 2011-2012 et 2012-2013) et période transitoire (63 écoles pour les années 2013-2014 et 2014-2015) doivent permettre aux enseignants de se familiariser avec ces dispositifs, avant leur généralisation dès le 1er septembre 2015.

Au-delà des formations offertes dans le cadre de l’Institut de formation en cours de carrière (IFC, chargé des formations interréseaux) et des réseaux, la formation entre pairs sera privilégiée. Il s’agit de mettre en place un réseau d’échanges entre les équipes pédagogiques qui ont participé aux projets-pilotes et celles des établissements décidés à entrer dans ces dispositifs. L’articulation avec les chefs d’établissement, inspecteurs, conseillers pédagogiques et formateurs sera aussi assurée.

"Cela nécessite une remise en cause de l’enseignant, un investissement en temps important pour modifier les pratiques", a concédé Evelyne Charlier (Université de Namur), en charge des projets. "Le travail d’équipe, les collaborations, ne sont pas nécessairement habituels dans les établissements scolaires". Ces méthodes visent à "reconnaître l’élève dans sa personne et non dans ses seuls besoins cognitifs", afin de renforcer l’accrochage et le bien-être à l’école, note-t-elle.

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