PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

In Ministère de l’Education Nationale – numéro 23 – octobre 2013 :

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Cette vingt-troisième édition de L’état de l’École propose une analyse synthétique des coûts, des activités et des résultats du système éducatif français. Elle en observe les évolutions et apporte l’éclairage des comparaisons internationales. Elle contribue à actualiser le jugement que nous pouvons porter sur notre École, au moment où sa refondation s’affirme comme une priorité de l’action gouvernementale.

Rédacteur en chef : Paul Esquieu

Présentation

L’ambition affirmée par la France en matière d’éducation et de formation, conjuguée avec la définition d’objectifs communs pour les systèmes éducatifs européens, rendent indispensable de développer des indicateurs statistiques et des études comparatives.
Présentation de L’état de l’École

Coûts

La dépense pour l’éducation

Multipliée par 1,87 depuis 1980, la dépense intérieure d’éducation représente 6,9 % du PIB en 2012, soit 139,4 milliards d’euros, 8 330 euros par élève ou étudiant, 2 130 euros par habitant.
La dépense pour l’éducation

La dépense d’éducation pour le premier degré

Un peu moins de 30 % de la dépense intérieure d’éducation, soit 40,5 milliards d’euros, ont été consacrés à l’enseignement du premier degré en 2012. Depuis 1980, la dépense moyenne pour un élève du premier degré a augmenté de 79,3 % en prix constants, pour s’établir à 6 010 euros en 2012.
La dépense d’éducation pour le premier degré

La dépense d’éducation pour le second degré

Le pays a consacré 57,0 milliards d’euros à l’enseignement du second degré en 2012, soit 40,9 % de la dépense intérieure d’éducation en 2012. Depuis 1980, la dépense moyenne par élève a crû de 62,1 % en prix constants pour s’établir à 9 620 euros en 2012.
La dépense d’éducation pour le second degré

La dépense d’éducation pour l’enseignement supérieur

Pour l’enseignement supérieur, la collectivité nationale a dépensé 28,7 milliards d’euros en 2012. Cette dépense a été multipliée par 2,64 depuis 1980 en prix constants. La dépense moyenne par étudiant s’élève à 11 40 euros, soit 43,2 % de plus qu’en 1980 en euros constants.
La dépense d’éducation pour l’enseignement supérieur

La formation continue

En 2012, 10,6 milliards d’euros ont été consacrés à l’activité de formation continue et 2,6 milliards aux formations extrascolaires, soit au total 9,5 % de la dépense intérieure d’éducation. Bien plus fréquente qu’en 1971, la formation continue dépend toujours de la qualification des salariés et de la taille des entreprises.
La formation continue

L’aide sociale aux collégiens et aux lycéens

Un quart des collégiens et lycéens bénéficie d’une aide directe de l’État, sous forme de bourses ; la proportion atteint 32,7 % en lycée professionnel. En incluant les primes et les fonds sociaux, le montant de l’aide directe totale atteint 598 millions d’euros en 2012.
L’aide sociale aux collégiens et aux lycéens

Activités

Les personnels de l’éducation nationale

Pour l’année scolaire 2012-2013, le ministère de l’éducation nationale rémunère 1 042 600 personnes dont 906 300 appartiennent au secteur public et 136 300 au secteur privé sous contrat. 80,7 % de ces personnels sont des enseignants.
Les personnels de l’éducation nationale

Les personnels de l’enseignement scolaire

Parmi les 841 700 enseignants rémunérés par le ministère de l’éducation nationale au cours de l’année 2012-2013 au titre de l’enseignement scolaire, 43,6 % exercent dans le premier degré et 56,4 % dans le second degré, public et privé confondus. 198 500 personnes assurent la gestion de l’enseignement public scolaire, hors personnels en administration centrale.
Les personnels de l’enseignement scolaire

La durée de scolarisation

Après une progression continue jusqu’au milieu des années 1990, l’espérance de scolarisation s’est ensuite stabilisée, voire a connu une légère régression. En 2011-2012, la durée de scolarisation s’établit à 18,4 années d’études.
La durée de scolarisation

L’éducation prioritaire

Les écoles, collèges, lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite (programme Éclair) accueillent plus d’un vingtième des écoliers et collégiens. Plus de sept élèves de collèges Éclair sur dix sont issus des catégories sociales défavorisées et un sur cinq a un retard scolaire d’au moins un an en entrant en sixième. Ils maîtrisent moins bien les compétences du socle commun de connaissances et de compétences, en fin de CM2 comme à l’issue du collège. Leurs résultats au diplôme national du brevet sont, en moyenne, 12 points en deçà de ceux des collèges hors éduction prioritaire.
L’éducation prioritaire

Scolarisation et conditions d’accueil dans le premier degré

Avec la baisse démographique, le premier degré a connu une nette amélioration des conditions d’accueil dans les écoles maternelles et élémentaires. Il doit maintenant faire face aux effets de la reprise des naissances enregistrées depuis l’année 2000.
Scolarisation et conditions d’accueil dans le premier degré

Conditions d’accueil dans le second degré

L’enseignement secondaire français dispose de taux d’encadrement qui ont eu tendance à s’améliorer en période de recul démographique. Ce mouvement tend à s’inverser ces dernières années dans les collèges, qui comptent en moyenne 25 élèves par classe à la rentrée 2012, et dans les lycées, qui en comptent près de 29.
Conditions d’accueil dans le second degré

Les formations en apprentissage

La réforme de 1987 a ouvert l’apprentissage à l’ensemble des niveaux de formation et a reculé à 25 ans l’âge maximum d’entrée dans le dispositif. Elle a relancé son développement en le faisant participer au mouvement général d’élévation des niveaux de formation.
Les formations en apprentissage

La scolarisation dans le second degré

Depuis 2001, l’ensemble du second degré a perdu 200 000 élèves du fait de la diminution du nombre des redoublements ou de la taille des générations. En 2011, un tiers des inscrits en classe de terminale prépare un baccalauréat professionnel.
La scolarisation dans le second degré

La voie professionnelle scolaire

Avec la réforme de la voie professionnelle amorcée à la rentrée 2008, l’orientation vers l’enseignement professionnel à l’issue de la troisième se fait, soit vers un CAP, soit vers un baccalauréat professionnel. Sans modifier notablement jusqu’à présent les flux d’entrée dans la voie professionnelle, la réforme a conduit davantage de candidats au baccalauréat et, malgré un taux de réussite au baccalauréat plus faible, augmente les chances d’un entrant dans la voie professionnelle d’atteindre le baccalauréat.
La voie professionnelle scolaire

L’accès à l’enseignement supérieur

75 % des nouveaux bacheliers s’inscrivent immédiatement dans l’enseignement supérieur. Plus de la moitié des bacheliers généraux s’inscrivent à l’université, mais c’est dix points de moins qu’il y a dix ans. Plus d’un bachelier technologique sur deux s’inscrit dans une filière professionnelle courte. Les bacheliers professionnels, en forte augmentation, sont de plus en plus nombreux à poursuivre des études supérieures.
L’accès à l’enseignement supérieur

Le climat scolaire

C’est en lycée professionnel qu’on observe les niveaux les plus élevés de violence et d’absentéisme des élèves. Les actes violents sont moins fréquents en lycée d’enseignement général et technologique et l’absentéisme des élèves plus rare au collège. Les heures d’enseignement non assurées sont plus nombreuses en lycée, en raison du non-remplacement des enseignants mais aussi de la fermeture des établissements pour l’organisation des examens notamment.
Le climat scolaire 

Résultats

La maîtrise des compétences du socle

En 2012, les proportions d’élèves qui maîtrisent les compétences 1 et 3 du socle commun de connaissances et de compétences ont été estimées par des évaluations standardisées en fin d’école élémentaire et en fin de collège, en remplacement de l’évaluation des compétences de base en français et en mathématiques. Ces proportions varient d’environ 70 % à 80 % selon les niveaux scolaires et les disciplines.
La maîtrise des compétences du socle

Pirls 2011 : les compétences en lecture des élèves de CM1

Sur dix ans, la performance globale des élèves français est statistiquement stable dans l’enquête internationale Pirls. Elle se situe au-delà de la moyenne internationale mais en deçà de la moyenne européenne. On observe toutefois une baisse significative sur les compétences les plus complexes et sur la compréhension des textes informatifs.
Pirls 2011 : les compétences en lecture des élèves de CM1

Évaluations Cedre : compétences en histoire-géographie et éducation civique en fin en fin d’école élémentaire

En fin d’école élémentaire, les performances des élèves en histoire-géographie et éducation civique sont stables entre 2006 et 2012 ; cette stabilité concerne à la fois le score moyen et la répartition dans les différents groupes de niveau.
Évaluations Cedre : compétences en histoire-géographie et éducation civique en fin en fin d’école élémentaire

Évaluations Cedre : compétences en histoire-géographie et éducation civique en fin en fin de collège

En fin de collège, les performances des élèves en histoire-géographie et éducation civique se sont affaiblies avec en 2012 un score moyen inférieur de 11 points à celui de 2006. On observe un glissement général du niveau moyen vers les groupes les moins performants.
Évaluations Cedre : compétences en histoire-géographie et éducation civique en fin en fin de collège

Les compétences en lecture des jeunes (JDC)

En 2012, 81,0 % des jeunes Français âgés d’environ 17 ans sont des lecteurs efficaces. L’évaluation de la Journée défense et citoyenneté (JDC) donne également une mesure fine de la proportion de ceux qui éprouvent des difficultés de lecture : ils sont 10 %, dont presque la moitié est quasi-analphabète.
Les compétences en lecture des jeunes (JDC)

L’accès au niveau IV de formation

Plus de 79 % des jeunes accèdent au niveau IV de formation en 2012, dont plus de 25 % par la voie professionnelle. L’écart entre les filles et les garçons a été réduit par la réforme de la voie professionnelle.
L’accès au niveau IV de formation

La réussite au baccalauréat

Plus de 76 % des jeunes d’une génération obtient un baccalauréat à la session 2012. Depuis 1995, la part des bacheliers généraux et technologiques s’est réduite au profit des séries professionnelles. La réussite au baccalauréat varie toujours selon l’origine sociale des candidats.
La réussite au baccalauréat

Le niveau de diplôme

En 2012, 73 % de la population active âgée de 25 à 64 ans détient un diplôme de l’enseignement secondaire de second cycle, contre 79 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans. Les jeunes possèdent ainsi un niveau d’études plus élevé que le reste de la population. La France se situe à cet égard au-dessus de la moyenne de l’OCDE.
Le niveau de diplôme

Les sorties aux faibles niveaux d’études

La part des jeunes de 18 à 24 ans qui ne suivent plus d’études et n’ont aucun diplôme, ou seulement le brevet national des collèges, a diminué régulièrement entre les années 1980 et 2000. Cependant, à la fin des années 2000, cette part reste stable autour de12 %. Par ailleurs, 10 % des élèves arrêtent leurs études avant d’atteindre une classe terminale de CAP ou BEP, de baccalauréat ou de brevet professionnel.
Les sorties aux faibles niveaux d’études

La scolarité des filles et des garçons

Présentant de meilleurs acquis en français, les filles réalisent de meilleurs parcours scolaires que les garçons et sont plus diplômées. Majoritaires parmi les bacheliers généraux, elles sont en revanche moins nombreuses que les garçons dans les filières scientifiques et industrielles.
La scolarité des filles et des garçons

Le niveau d’études selon le milieu social

Si l’accès à l’enseignement secondaire, puis supérieur, s’est généralisé à la fin du XXe siècle pour l’ensemble de la population française, des disparités selon l’origine sociale de l’élève demeurent. Elles concernent en particulier l’obtention du baccalauréat, le type de baccalauréat obtenu et le niveau du plus haut diplôme.
Le niveau d’études selon le milieu social

Le diplôme et l’exposition au chômage

Près des deux tiers des jeunes âgés de 15 à 24 ans sont encore en études en 2010. Le taux de chômage des jeunes récemment sortis de formation initiale augmente plus que pour le reste de la population en période de crise économique. Les jeunes sortis sans aucun diplôme ou titulaires uniquement du diplôme national du brevet sont nettement plus souvent au chômage, quelle que soit la conjoncture.
Le diplôme et l’exposition au chômage

Le diplôme, la situation sociale et le salaire

Plus un jeune possède un diplôme élevé, plus sa catégorie socioprofessionnelle et son salaire sont élevés lorsqu’il a un emploi. Les jeunes femmes sont plus diplômées et occupent donc des postes plus qualifiés que les jeunes hommes, qui perçoivent en revanche, à niveau de diplôme équivalent, des salaires supérieurs.
Le diplôme, la situation sociale et le salaire

Archives

Télécharger l’état de l’École 2012
Télécharger l’état de l’École 2011
Télécharger l’état de l’École 2010
Télécharger l’état de l’École 2009

Données publiques

Mise à disposition au format Excel des tableaux de L’état de l’École 2013

Coûts

La dépense pour l’éducation
La dépense d’éducation pour le premier degré
La dépense d’éducation pour le second degré
La dépense d’éducation pour l’enseignement supérieur
La formation continue
L’aide sociale aux collégiens et aux lycéens

Activités

Les personnels de l’éducation nationale
Les personnels de l’enseignement scolaire
La durée de scolarisation
L’éducation prioritaire
Scolarisation et conditions d’accueil dans le premier degré
Conditions d’accueil dans le second degré
Les formations en apprentissage
La scolarisation dans le second degré
La voie professionnelle scolaire
L’accès à l’enseignement supérieur
Le climat scolaire

Résultats

La maîtrise des compétences du socle
Pirls 2011 : les compétences en lecture des élèves de CM1
Évaluations Cedre : compétences en histoire-géographie et éducation civique en fin en fin d’école élémentaire
Évaluations Cedre : compétences en histoire-géographie et éducation civique en fin en fin de collège
Les compétences en lecture des jeunes (JDC)
L’accès au niveau IV de formation
La réussite au baccalauréat
Le niveau de diplôme
Les sorties aux faibles niveaux d’études
La scolarité des filles et des garçons
Le niveau d’études selon le milieu social
Le diplôme et l’exposition au chômage
Le diplôme, la situation sociale et le salaire

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