PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

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"Formation. Alain Rousset demande le transfert aux régions de la compétence en matière de formation professionnelle. "Quand on regarde nos budgets de formation professionnelle on se dit qu’on représente une force importante pour l’insertion des chômeurs. Nous revendiquons le service public de l’emploi car on est la collectivité la mieux placée. L’apprentissage et la formation professionnelle doivent être une compétence des régions en totalité avec les ressources qui vont avec". François Bonneau, vice-président en charge de l’éducation, précise le voeu de l’ARF. " On est sur une décentralisation inachevée avec des difficultés à mettre en cohérence la politique de l’Etat et celles des régions. Les régions ne demandent pas que l’Education nationale demain soit régionalisée. Les programmes, les examens, les enseignants doivent relever de la responsabilité de l’Etat. Mais aujourd’hui on finance des bâtiments, on entretient des relations avec ceux qui peuvent aider la formation mais la carte des formations répond à deux niveaux de décision :  les régions pour l’apprentissage, l’Etat s’agissant de la carte des lycées professionnels. Or on n’arrive pas à mettre en cohérence ces deux éléments. Nous revendiquons d’être responsable du pilotage de la carte des formations professionnelles. Pour une meilleure concertation avec les milieux économiques et sociaux et avec l’Etat. Aussi pour que les lycées professionnels, qui sont dans une grande inquiétude, puissent retrouver de la visibilité et de la confiance". François Bonneau a également rappelé l’effort des régions pour équiper les exploitations des lycées agricoles : environ 500 millions en 5 ans.

Service public d’orientation. "En matière d’éducation au sens large, le service d’orientation est atomisé sans véritable pilotage", a complété François Bonneau. "Au delà de ce qui se fait dans les établissements scolaires, il y a à mettre en place un grand service d’orientation public, régional. On souhaite en exercer le pilotage."

Et l’Etat ? Il a appelé un dernier voeu. "On souhaite que l’Etat puisse parler aux régions". Avec des régions très majoritairement à gauche, l’alternance politique, si elle se produit, devrait faciliter le dialogue…

Les élèves utilisent peu le manuel scolaire traditionnel en papier. Le manuel numérique, que vous expérimentez dans votre région Centre,  peut-il inverser les choses ?

Le comportement des jeunes se transforme à une grande vitesse. Ils utilisent peu le manuel papier et sont très acquis à l’utilisation du numérique partout. Notre tâche c’est d’engager une réflexion pour qu’on puisse demain définir le bon équilibre entre le support papier, qui restera longtemps utile, et le numérique. On est en train de transformer nos lycées avec le câblage, avec des équipements numériques. Par exemple on facilite l’exao en sciences, l’apprentissage des langues avec des laboratoires numériques. Il faut donc vraiment un travail d’anticipation sur la cohabitation du livre et du numérique."

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