PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

Evaluer le Supérieur

L’évaluation dans l’enseignement supérieur en questions (30 janvier 2009). La journée d’études du Centre de Recherches Education et Formation (Université Paris Ouest Nanterre), membre du Réseau d’Etudes sur l’Enseignement Supérieur (RESUP), a réuni une cinquantaine d’experts du champ.

Jean-Richard Cytermann, directeur adjoint à la Direction générale de la recherche et de l’innovation au ministère (MESR), a dressé brillamment le panorama des réformes des dispositifs d’évaluation. L’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (AERES) est désormais au coeur des nouveaux dispositifs : évaluation des équipes de recherche, des formations et des établissements.

Jean-Richard Cytermann fait l’hypothèse que la réforme des dispositifs d’évaluation est en cohérence avec l’autonomie renforcée des universités, établie par la loi LRU. Les experts de l’AERES évaluent selon des méthodologies claires et jugent (classement en A, B, C).

Les établissements s’approprient les résultats de l’évaluation : celle-ci fournit donc une aide à la décision autonome, au pilotage, une base pour des actions de progrès. Le ministère prend en compte les résultats de l’AERES pour habiliter les diplômes et pour doter financièrement les établissements selon leurs performances observées.

En parallèle, le Comité national d’évaluation (CNE) est supprimé et l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR) se repositionne sur l’audit des établissements, préalable au passage aux compétences élargies.

La nouvelle architecture de l’évaluation est intellectuellement parfaite : évaluation par une agence indépendante, aide au pilotage pour les établissements, actions de progrès décidées par ceux-ci, financement de l’Etat selon la performance.

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