PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

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Lorsque, sur le sujet de l’École, on écoute les parents connaissant la grande pauvreté, on ne peut qu’être interpellé par les histoires trop souvent douloureuses qu’ils rapportent de leur propre parcours scolaire, et en même temps par l’espoir immense qu’ils mettent dans l’École pour qu’elle soit l’instrument d’un meilleur avenir pour leurs enfants.

Jeunes et enfants s’accordent avec leurs parents dans leur expression très directe sur ce qu’ils vivent à l’École

En septembre 2011, le CESE (Conseil Économique Social et Environnemental) publiait le rapport et l’avis "Les inégalités à l’École". Il y est écrit :

« J’AI EU DES NOTES CATASTROPHIQUES ET ÇA A ÉTÉ UN BLOCAGE. ON M’A TRAITÉE DE RATÉE. TOUTE MA VIE, JE L’AI VÉCU ET MÊME ENCORE À L’HEURE D’AUJOURD’HUI, JE LE RESSENS. »t

« Les difficultés de départ des élèves à l’école élémentaire restent étroitement corrélées à la situation sociale de leurs familles…

Avis Les inégalités à l’École page 10

Les résultats aux évaluations à l’entrée au Cours Préparatoire sont déjà très différenciés socialement et les enfants de milieux sociaux favorisés et/ou dont les parents sont très diplômés progressent davantage pendant leur scolarité primaire. Seulement 24 % des enfants d’ouvriers et d’inactifs parviennent en 6e sans redoublement alors que c’est le cas de 65 % des enfants de cadres, d’enseignants et de chefs d’entreprise…

Le collège aggrave encore ces inégalités liées à l’origine sociale des élèves et, surtout, il les révèle au grand jour, au moment où les élèves entrent dans l’adolescence et se rapprochent des premiers choix d’orientation. »

Avis Les inégalités à l’École page 12

« Pour la France continentale, les difficultés principales concernent avant tout des territoires urbains. Elles sont alimentées par la concentration de populations défavorisées dans certaines périphéries des grandes agglomérations. Ce processus va de pair avec des phénomènes de ségrégation scolaire qui déstabilisent les écoles et les collèges des secteurs urbains entiers, parfois même à l’échelle de tout un département.

Une situation socio-éducative aussi clivée, dans laquelle les tensions autour des enjeux de l’école sont exacerbées, finit par affecter le climat général des apprentissages à l’échelle de toute une agglomération. Des études récentes ont fait apparaître que les résultats globalement obtenus par les élèves des départements d’Île-de-France, hors Paris, sont finalement inférieurs à ce qu’ils devraient être compte tenu de la richesse moyenne des habitants et du niveau de développement économique de ces territoires. À l’inverse, des territoires moins clivés socialement dans lesquels la mixité sociale continue d’exister dans les écoles et les collèges obtiennent, en moyenne, une meilleure réussite de leurs élèves. »

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