PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

Notre société commence à sortir de l’indifférence : notre voisin, notre collègue en fauteuil roulant, déficient visuel, ou handicapé mental deviennent plus proches. Chacun mesure davantage que la vie quotidienne peut devenir un enfer quand on a perdu l’ouïe
ou la motricité, quand son enfant est atteint de troubles du comportement. Beaucoup de ces obstacles peuvent être abattus. Obstacles physiques, quand il s’agit de rendre accessibles nos cités. Obstacles psychologiques, quand il s’agit de faire tomber les préjugés.

La ville accessible ?

La ville n’a pas été pensée pour tous les citoyens 1 Quand on s’y déplace en fauteuil roulant, la hauteur d’un trottoir devient obstacle infranchissable; quand on a perdu la vue, traverser la rue est une épreuve dangereuse; se rendre à la mairie, au centre de sécurité sociale, c’est souvent se trouver devant de grands escaliers et attendre là que des concitoyens compatissants vous aident à hisser le fauteuil.
Depuis 1975 pourtant, la loi impose de garantir l’accessibilité des bâtiments publics pour tous. Et de grands efforts ont été accomplis. Installation d’ascenseurs, de rampes d’accès, aménagement des arrêts d’autobus, des quais de chemin de fer, des bus et des wagons : tous ces aménagements se développent partout. Ce n’est pas toujours aisé: dans les monuments historiques, dans les bâtiments anciens, tenir compte des contraintes architecturales coûte cher.
L’objectif d’assurer l’accessibilité de tous les établissements recevant du public en 2015 sera-t-il tenu 7 Pour y parvenir, il faudra mettre les bouchées doubles. La prise de conscience élargie de cette nécessité est un puissant moteur, mais les difficultés budgétaires de l’État comme des collectivités territoriales ralentissent partout les ambitions.

D’abord l’école

Depuis 2005 et la loi sur l’égalité des droits et des chances, la France a choisi de favoriser la scolarisation des enfants  handicapés dans le milieu scolaire normal. À chaque fois que c’est possible, l’École doit accueillir ces enfants.

Le petit Théo, 12 ans, handicapé moteur a pu ainsi intégrer la classe normale de CE1 dans l’école de sa petite ville. il y retrouve Camille qui comme lui ne peut se déplacer seule. Un auxiliaire de vie scolaire les accompagne et les aide tous les deux à s’intégrer dans la classe. Dans d’autres établissements ont été créées des classes d’intégration scolaire (Clis), adaptées pour accueillir des élèves handicapés moteurs, mentaux, auditifs ou visuels. Il s’agit bien d’une classe spécialisée, mais à l’intérieur d’une école, d’un collège ou d’un lycée ordinaire. Les enfants partagent alors le rythme normal de la vie scolaire et sont en contact permanent avec tous les autres élèves.

Sport et handicap

Le succèsdes Jeux paralympiques de Londres a contribué à changer l’image des handicapés. On y a vu des athlètes exceptionnels: 4 200 sportifs venus de 164 pays avec une couverture médiatique jamais observée jusqu’alors. Plus d’un milliard de téléspectateurs dans le monde ont suivi la cérémonie d’ouverture. L’équipe de France a récolté 45 médailles dont huit en or, ce qui la plaçait en 16ème position. Pour le patron du Comité d’organisation, Sebastian Coe, " ces jeux ont contribué à changer de façon révolutionnaire le regard du public. je pense que les gens ne verront plus jamais le handicap de la même façon."

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