PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

In Ministère des finances – le 2 juillet 2014 :

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Le 12 septembre dernier, le Président de la république et le ministre du redressement productif lançaient conjointement à l’Élysée 34 plans de reconquête industrielle, les 34 plans de la nouvelle France industrielle. Ils donnaient ainsi le signal fort du retour de l’État stratège et planificateur au service de la réindustrialisation du pays. Ils remettaient dans les coeurs et dans les têtes l’idée que la France est une grande nation industrielle, solide, productive, inventive, capable de se réinventer et de devenir pionnière dans la troisième révolution industrielle, au carrefour des transitions écologique et énergétique d’une part, digitale et numérique d’autre part.

La démarche des 34 plans est une démarche d’union des forces productives au service de l’effort de redressement industriel du pays. Notre objectif est d’unir les acteurs économiques et industriels autour d’un objectif commun, de mettre les outils de l’État au service de cette ambition et de mobiliser les écosystèmes locaux autour de la construction d’une offre industrielle française nouvelle et compétitive, capable de gagner des parts de marché en France et à l’international et de créer ainsi des emplois nouveaux.

Des chefs de plan, très majoritairement des industriels, ont été désignés à l’automne. Véritables chefs d’orchestre, ils sont les organisateurs du travail collectif et des projets collaboratifs. Ils sont les catalyseurs des synergies entre les protagonistes (entités administratives nationales ou locales, entreprises de la chaîne de valeur, organismes de recherche et de formation) et rendent compte jour après jour des avancées de leur plan. Tous se sont montrés à la hauteur des enjeux et exercent leur tâche avec responsabilité. Qu’ils en soient ici remerciés. Les plans de la nouvelle France industrielle entrent aujourd’hui dans une nouvelle étape : la validation des feuilles de route, qui déclinent dans un calendrier précis des actions concrètes publiques et privées, détaillant le rôle respectif des différents acteurs et les objectifs à atteindre. Si ces documents sont rendus publics, c’est parce que l’État a un devoir d’explication vis-à-vis des français. Leur mobilisation autour de leur industrie sera un facteur clé de la réussite des politiques industrielles. Pour valider ces feuilles de route, un comité de pilotage (copil) réunissant des acteurs publics et privés a été mis en place sous l’autorité du Premier ministre.

Sa composition incarne un mode de fonctionnement interministériel par projets, dans lequel public et privé se retrouvent dans une démarche de co-construction. Des personnalités qualifiées issues du monde industriel apportent en outre leur expertise industrielle et contradictoire à la discussion. depuis mars 2014, à l’occasion des quatre premiers copil, vingt-et-une feuilles de route ont été adoptées. Aujourd’hui, ce sont six plans supplémentaires dont les feuilles de route sont validées et d’ici le 14 juillet les 34 plans de la nouvelle France industrielle le seront nous construisons la France de la révolution pédagogique numérique  pour tous. Le numérique fait évoluer toutes les formes traditionnelles de l’éducation: la relation entre l’enseignant ou le formateur et ses élèves, les relations entre les pédagogues, la relation entre les élèves, la relation entre l’école et les familles. L’e-Éducation est une formidable occasion de développer l’interactivité et la créativité de tous. Le développement d’une filière industrielle française du numérique éducatif performante est un enjeu politique de souveraineté nationale, une source de création d’emplois qualifiés et un élément clef pour permettre à la France de continuer à faire entrer l’école dans l’ère du numérique : cela constitue donc un investissement essentiel pour l’avenir de la jeunesse. il existe un tissu dynamique de startups, travaillant sur le développement d’applications et la conception de ressources numériques et d’objets connectés à usage éducatif. Les enjeux économiques sont également considérables : le marché mondial de l’e-Éducation est ainsi évalué à 91 milliards de dollars, avec une perspective de croissance annuelle de 23% d’ici à 2017. La france peut s’appuyer sur de nombreuses expérimentations en milieu éducatif, auxquelles la stratégie numérique pour la refondation de l’École du Gouvernement donne un nouvel élan. il n’est pas de stratégie numérique pour la refondation de l’École sans volet industriel. réduire la fracture numérique éducative, structurer l’offre et la demande en offrant des débouchés concrets aux Pme en France et à l’international aux différents niveaux d’enseignement (primaire, secondaire), accompagner la transition numérique des acteurs de l’éducation, faire émerger un écosystème global de l’e-Éducation, depuis les contenus et services jusqu’au matériel, tels sont les enjeux les plus importants de ce plan industriel «e-Éducation»

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Categories: 4.2 Société

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