PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

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"  L‘agressivité, nous la rencontrons souvent face à nos élèves. Mais sommes-nous conscients de notre propre agressivité? Si oui, quelle représentation en avons-nous? est-ce quelque chose de dangereux ? de coupable? ou savons-nous que parfois, paradoxalement, elle est nécessaire et conditionne la réussite des élèves?

<<Les enfants agressifs et hyperactifs à la garderie et à la maternelle courent jusqu’à quatre fois plus de risques que les autres enfants de délaisser l’école avant l’obtention de leur diplôme d’études secondaires" estime le professeur Frank Vitaro (université de Montréal) >> Bulletin sur les recherches à l’Université de Montréal

Or <<Selon une étude de l’université de l’Illinois (Nancy Mc Elwain), les enseignants ne savent pas aider les jeunes enfants à gérer leurs émotions. En étudiant les réactions de 24 étudiants en enseignement, N. Mc Elwain a mis en évidence le fait que les futurs enseignants géraient différemment les réactions des enfants selon qu’ils avaient eux même acquis un savoir faire pour faire face à leurs propres émotions.>> Cafépédagogique

            Autrement dit c’est en apprenant à gérer notre agressivité que nous apprendrons à nos élèves à gérer la leur. Car cette agressivité, qui est en nous tous, agit souvent à notre insu par des processus variés: projection, refoulement, sadisme… qui rendent cette agressivité plus ou moins utile aux élèves.

            Au moment où la Dgesco organise une conférence internationale (cafépédagogique) sur le cyber-harcèlement en partenariat avec le groupe international de recherche en sciences et technologies (COST), Marie-Françoise Bonicel aborde cette agressivité particulière entre élèves qui s’exprime dans le phénomène de harcèlement.

Didier Martz nous montre à quoi peut servir une philosophie qui "dérange"."

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Categories: 4.2 Société

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