PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

L’école a depuis toujours de grandes difficultés à compenser ou à surmonter les inégalités sociales. Tant que le système élitiste de Jules Ferry s’affirmait et perdurait, tant que l’on ne se préoccupait pas de l’échec scolaire qu’une grande partie de la population, la plus pauvre, considérait comme une fatalité, tant que les possibilités d’intégration par le travail existaient pour tous, on ne se préoccupait guère de la question. La possibilité d’obtenir le certificat d’études pour une partie des enfants des milieux défavorisés, la voie royale de l’accès à la sixième des lycées pour les enfants des riches étaient des perspectives admises par tous. Les choses ont changé avec les années 1960, avec une transformation de la vie économique, la récession et le chômage, avec une accélération du progrès des sciences et des techniques, avec un accroissement énorme de la quantité et de la diversité des savoirs produits et diffusés, avec une élévation du niveau de formation nécessaire pour exercer un métier. Les choses ont aussi commencé à changer dans les classes de l’école primaire avec les efforts de rénovation pédagogique entrepris au début des années 1970: recherches sur l’apprentissage de la lecture, nouvelles instructions pour l’enseignement du français, tiers-temps pédagogique, programmes en termes d’objectifs comportementaux, etc… La mise en place de la formation continue pour les instituteurs, grande conquête pour l’école, fut de nature à soutenir, à accompagner ce mouvement de rénovation et à améliorer les performances du système. Mais on peut s’interroger sur le bilan de ces changements qui n’ont jamais fait l’objet d’évaluations et de régulations, les gouvernants considérant qu’il suffit de promulguer les réformes pour qu’elle s’appliquent Lire la suite…

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doc/20080420_Un_bel_avenir_pour_les_in-galit-s_2.doc

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