PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

in UIE 2009, 17 février 2009 :

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Complexités de la société-monde et régulations planétaires *

 

 

Le contexte

Nous avions, lors de l’université d’été à Saint Jean d’Angély en 2007, fait le pari de mettre à l’agenda les discussions sur les différentes acceptions et les approches multiples du modèle contemporain de développement, y compris dans sa version la plus adoucie qu’est le développement durable. Cette notion floue pose à l’heure actuelle des problèmes de conceptualisation, plus encore de paradigme, c’est-à-dire des principes fondamentaux de raisonnement. Force est de constater également qu’il existe un décalage croissant entre savoir scientifique et action politique sur le thème même du développement.
Des incertitudes inconnues jusqu’alors prennent aujourd’hui une ampleur croissante si l’on considère les crises répétées qui affectent les économies capitalistes : comment réorienter le mode de développement de nos sociétés, fondé sur le paradigme économique de la croissance ? Faut-il rompre avec ce paradigme ancien du développement ? Faut-il repousser la conceptualisation du développement ? Y a–t-il d’autres formes de régulation, y compris au plan planétaire ? Cet ensemble de questionnement s’applique à une société-monde qui a atteint un degré d’interdépendance sans précédent.
 
Les changements qui interviennent à l’échelon planétaire sont maintenant étroitement liés à ceux qui se produisent à l’échelon subnational et national. C’est là que se situe notre poursuite d’une compréhension et, nous l’espérons, l’émergence d’une pensée complexe. En rapprochant des points de vue naissants sur la complexité planétaire, nous espérions au cours de la dernière université d’été, qui a eu lieu à Niort (2008), parvenir à une approche renouvelée des défis planétaires actuels et leur inscription dans une véritable rupture paradigmatique. Celle-ci réside dans l’abandon de la séparation entre le politique et l’humain, dénoncée désormais par l’ensemble des observateurs de nos sociétés contemporaines.
Il faut sortir d’une approche insuffisante du développement, qu’il soit durable, soutenable ou décroissant, pour s’orienter vers un projet global, respectueux des contextes culturels dlocaux. Une telle approche nous semble indispensable pour favoriser l’émergence d’une nouvelle conscience planétaire conjointement à une réforme de la pensée, vers une politique de civilisation au service de tous.

http://telem.fr/pub/UIE09/CerclesReflexifs/Les_cercles_rflexifs.pdf

 

 

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Categories: Généralités

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