PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

In Lagazette.fr – le 22 mai 2014 :

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Le maire DVG de Montpellier Philippe Saurel a annoncé jeudi 22 mai 2014 que la ville allait appliquer à la rentrée prochaine "a minima" la réforme des rythmes scolaires, après avoir essuyé un refus du gouvernement d’autoriser les villes à reporter la mise en place en septembre 2015.

Lundi, M. Saurel a fait adopter à une très large majorité (77 voix pour, 5 abstentions et 10 contre) par le conseil d’agglomération, dont il est aussi président, un voeu dans lequel il demandait « solennellement au gouvernement d’assouplir le calendrier » de cette réforme et de repousser d’un an la date limite de son entrée en vigueur fixée en septembre 2014.

« Je n’ai pas reçu de réponse écrite. Mais le ministre de l’Éducation nationale Benoît Hamon, que j’ai eu trois fois au téléphone, m’a clairement indiqué qu’il ne repousserait pas la date de mise ne oeuvre de la réforme. Moi je ne mets pas l’Etat au tribunal administratif et je ne bloque pas les écoles avec des voitures. Aussi nous allons appliquer cette réforme, mais a minima », a expliqué M. Saurel, au cours d’une conférence de presse.

Dans les faits, l’application de la réforme va se traduire par l’ouverture des classes le mercredi matin dans le cadre du temps scolaire et le vendredi après-midi pour le périscolaire, les autres jours de la semaine restant inchangés.

« Conformément à mes promesses de campagne, les activités périscolaires seront gratuites », a assuré M. Saurel, précisant que le coût pour la ville serait à priori d’environ 3 millions d’euros, dont un million d’euros sera pris en charge par l’État.

« Cette application a minima n’est pas la meilleure solution pour les enfants », a ajouté le maire, soulignant que ses services allaient discuter pendant l’année pour trouver une bonne pratique.

La mairie avait demandé un report de la mise en place de la réforme des rythmes scolaires pour ses 20.400 élèves en arguant de « concertations non abouties » avec les parents et les enseignants, de « l’état physique » de certains des 130 groupes scolaires et surtout de l’absentéisme de 30%, « un record de France », selon M. Saurel, dans le service de l’enfance qui emploie 1200 des 4000 fonctionnaires de la mairie.

Le maire a commandé un audit pour essayer de mettre un terme à cet absentéisme, dont les causes sont selon M. Saurel, « les conditions de travail » mais aussi des embauches partisanes sur le plan politique de l’ancienne municipalité.

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