PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

Le substantif, désigne la substance de ce qui est su. Le savoir peut alors s’objectiver et se détacher des personnes qui l’ont d’abord créé (découvert) et porté, pour devenir un produit, un patrimoine culturel pour une collectivité.SAVOIR.

Le substantif, désigne la substance de ce qui est su. Le savoir peut alors s’objectiver et se détacher des personnes qui l’ont d’abord créé (découvert) et porté, pour devenir un produit, un patrimoine culturel pour une collectivité.
Le verbe, exprime l’action des savoirs. Dans ce sens, savoir s’attache aux personnes. C’est un processus, une activité.

Au sens très général : ensemble des acquis de l’individu -Savoir et savoir-faire s’exprimant à travers les capacités d’une personne en situation. Plus précisément, on distingue parmi les savoirs : les savoirs scolaires ou universitaires, mis en forme pour la transmission en formation; les savoirs scientifiques conçus pour la vérification et l’expérimentation; les savoirs d’expérience, assez souvent peu explicables (savoir-faire caché et connaissances tacites) et s’incorporant fortement avec le temps ; les savoirs réflexifs, qui s’ajustent en prise directe avec l’action; les savoirs d’expertise des professions savantes qui mobilisent un vaste répertoire de connaissances.

Il existe une autre sorte de savoir qu’on peut appeler métacognitif, savoir sur ses savoirs, sur sa façon d’intégrer, de gérer, de mémoriser, etc. Les perspectives récentes, B.-M. Barth, 1993, mettent l’accent sur le savoir en construction, comme construction de sens. Le savoir est « à la fois structuré, évolutif, culturel, contextualisé et affectif ». L’agir professionnel, D.A. Schôn, 1994, est un ensemble de savoirs théoriques et de « savoirs d’action » (praxéologiques), de savoir-faire (savoir faire faire et savoir que faire) et de savoir-être (savoir devenir et savoir vivre). Ces savoirs méritent une analyse à partir des travaux de psychologues et de sociologues sur leur constitution (par qui, comment ?), sur leur mise en oeuvre (dans quelle classe de situations, par qui, pour quels effets attendus ?) et sur leurs enjeux sociaux (qui les défend, les conteste, quelle place occupent-ils ?).

On oppose généralement les savoirs savants aux savoirs vernaculaires (parfois qualifiés de traditionnels, populaires ou écologiques). Les savoirs vernaculaires, profanes, ont une valeur empirique et sont le fruit d’une construction intellectuelle où les sens, la mémoire, l’émotion, l’affectivité sont mobilisés dans un contexte donné.

Savoirs théoriques (savoir comprendre), savoirs d’environnement (savoir s’adapter), savoirs procéduraux (savoir comment procéder), savoir-faire opérationnels (savoir opérer), savoir-faire expérientiel et existentiel (savoir y faire), savoir-faire sociaux (savoir se conduire), savoir-faire cognitifs (savoir traiter l’information) peuvent s’acquérir selon des modalités variées : l’éducation formelle, la formation initiale et continue mais aussi l’expérience sociale et professionnelle analysée, peut se manifester selon un mode déclaratif ou procédural (Le Boterf G., 1997).

À « l’Âge des savoirs », C. Allègre, 1993,
le pédagogue n’en est que plus indispensable, A. Prost, 1985.

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