Dialogue revisite la notion de travail, cœur de cible des discours politiques dominants. La richesse et la diversité des articles qui composent le n° 125 s’articulent autour des thèmes du travail prescrit et travail réel, du loisir, de la créativité, de l’activité visible ou invisible, de la subjectivité investie, du rôle du collectif.

Il nourrit notre réflexion par des écrits sur les concepts en usage dans l’analyse du travail, sur le métier en général, sur les dangers du désœuvrement et de la sur-occupation, mais aussi sur l’évolution du travail et la nécessité de le penser de manière radicalement nouvelle en se fondant sur la libération humaine.

Vous y trouverez également l’analyse d’un instrument de développement de l’activité du métier d’enseignant ; l’analyse du travail du formateur et la nécessité d’en percevoir la dimension politique. Le travail de et dans la démarche d’auto-socio-construction des savoirs, ainsi que la notion de travail en éducation selon Freinet sont ici développés.

Dialogue propose des pratiques : en philosophie sur la notion de travail, sur la démarche « sosie » accompagnée de son historique, sur la construction d’un projet professionnel avec des personnes illettrées et sur la déconstruction d’un référentiel professionnel combinant éducation nouvelle et didactique professionnelle.

Dans le souci pour le GFEN de soulever ce qui fait empêchement à l’émancipation, les auteurs ont eu à cœur de dégager la valeur humaine du travail contre les entreprises de marchandisation de celui-ci.

Prix (port compris) : 8 euros, 56 pages

Commande au GFEN : 01 46 72 53 17 / [www.gfen.asso.f->www.gfen.asso.f]r

SOMMAIRE du Dialogue N° 125 « Travail : s’en affranchir ou le libérer ? »

Edito
Le travail s’en affranchir ou le libérer ? (Francis Tiédrez)

Pratiques

– Un exemple de pratiques : le colloque des philosophes sur le travail (Hélène Degoy)

– Ouvrir des possibles pour les demandeurs d’emploi « non lecteurs ». Un chapitre extrait de Le projet sans la plume, un ouvrage de Marie-Claude Mouillet et Dominique Barberet

– Le travail de formateur. Apprendre à observer au-delà de ce qui est visible (Pascale Billerey)

– Déconstruire un référentiel professionnel pour la formation (Michel Huber)

– Du mythe de Sosie aux origines de la démarche « Sosie » (Sylvie Chevillard, Odette et Michel Neumayer)

Analyses

– Le travail : une notion à revisiter (Daniel Rome)

– Les contradictions du loisir (Francis Tiédrez)

– Re-créer le travail (Yves Clot)

– Nous, conducteurs de train (Nicole Grataloup)

– Constituer le point de vue du travail, un enjeu majeur. Le travail entre expérience et concepts (Odette et Michel
Neumayer)

– Quel travail de la démarche ? Quel travail dans la démarche ? (Odette Bassis)

Témoignages

– Le travail en éducation (Freinet et l’Education du travail) ( Nicolas Go)

– Nouvelles du travail : Des professeurs de philosophie et des conducteurs de trains (Nicole Grataloup)

Points de vue

– Travail et formation
– Le travail et le soufflet (Lydia Tonolo)

Notes de lecture

– N’autre école (Jean-Louis Cordonnier)

Annonce

– Le GFEN crée l’Insitut Henri Wallon

Qui sommes-nous ?

Le Groupe Français d’éducation Nouvelle est une association dont le pari philosophique se fonde sur le fait que tous les hommes et tous les peuples ont des capacités immenses pour comprendre et créer. Elle intervient sur tous les terrains de l’éducation, dans les lieux de formation initiale et continue, les associations, les communes et les écoles.

Forte de la pratique de ses militants notre revue Dialogue se veut un lieu de recherche, d’échange et de confrontation sur les pratiques transformatrices en éducation. Des éducateurs, des travailleurs sociaux, des responsables associatifs, des enseignants, des parents, s’y expriment.

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