PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

In The Guardian :

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Les enfants viennent à l’école dans des chaussures trop petites ou ne portent aucun caleçon, selon une enquête du personnel scolaire.

Quatre personnel sur dix d’écoles et collèges disent que la pauvreté parmi leurs élèves est pire puisque la récession a commencé et quelques parents ne peuvent plus se permettre de donner de petit-déjeuner aux enfants, selon une enquête d’un syndicat enseignant.

Les professeurs annoncent aussi des cas d’enfants portant des chaussures mal adaptées, venant à l’école sans caleçon et manquant les classes parce qu’ils ne peuvent pas se permettre d’acheter un ticket de bus.

Presque 80 % du personnel enseignants disent qu’ils ont des élèves ou des étudiants vivant dans la pauvreté selon l’enquête de l’Association de Professeurs et de Conférenciers (ATL).

Une majorité de professeurs dit que les élèves dont les familles sont affectées par la pauvreté viennent à l’école fatiguée et affamé. Le personnel dit que beaucoup d’enfants manquent d’un endroit calme pour étudier à la maison, ils sont incapables de se concentrer et ont un plus haut taux d’absentéisme.

Craig Macartney, un enseignant du secondaire de Suffolk, a dit lors de l’enquête : "de plus en d’enfants de milieu défavorisé ne peuvent pas se payer les transports scolaires et ces familles trouvent difficile le coût de la vie de base."Une famille avec deux ou trois enfants adolescents qui a un seul salaire, ou peu d’heures de travail, luttera pour atteindre le revenu minimal pour payer l’essentiel."

Un professeur travaillant avec des étudiants à Nottingham dit qu’elle avait un étudiant qui "n’avait pas mangé pendant trois jours parce que leur mère n’avait aucun argent jusqu’au jour de paie". Elle est consciente des étudiants qui "travaillent de longues heures pour payer leur bus et la nourriture".

Anne Pegum, un professeur FE dans Hertfordshire, dit que quelques étudiants manquent les classes parce qu’ils ne peuvent pas se permettre le prix du bus tandis que d’autres sautent des repas.

Un chargé de travaux dirigés à un Ouest Midlands dans le secondaire a dit lors de l’enquête : "chaque jour j’ai pris conscience qu’un enfant souffrait en raison de la pauvreté. Aujourd’hui j’ai dû contacter des parents parce qu’un enfant avaient les orteils infectés à cause des pieds écrasés dans des chaussures beaucoup trop petites."

Plus de 40 % d’entre ceux qui ont répondu à l’enquête croient que la pauvreté parmi leurs élèves est pire puisque la récession a commencé il y a trois ans. Ils blâment principalement les pertes d’emploi et le prix des denrées alimentaires .

Juste un peu plus de la moitié disent que le gouvernement devrait prolonger l’éligibilité des repas scolaires gratuits et 47 % appellent à l’EMA à être rétabli.

Jeudi dernier, l’OCDE, thinktank Basé à Paris, a invité le gouvernement à rétablir l’EMA pour encourager la participation dans l’enseignement secondaire.

L’OCDE a dit que l’amélioration de l’accomplissement éducatif des jeunes promouvrait la croissance et aiderait la réduction du déficit.

Docteur Mary Bousted, le secrétaire général de l’ATL, dit : "il est épouvantable qu’en 2011 tant d’enfants au Royaume-Uni soient sévèrement désavantagés par leurs circonstances et échouent à réaliser leur potentiel."Quel message ce gouvernement pense-t-il qu’il envoie aux jeunes quand il coupe l’EMA, et qu’il monte les frais de scolarité ?"Le gouvernement devrait oublier la rhétorique vide de la mobilité sociale et se concentré en fait d’aborder des causes de privation et des barrières à l’accomplissement qui ferment tant de jeunes dans un cycle de pauvreté."



 

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