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"Formation initiale des enseignants :après l’évaluation, la refondation ?

Annoncé dans la Déclaration de politique communautaire 2009-2014 et lancé en mars 2011, le processus d’Évaluation qualitative, participative et prospective de la formation initiale des enseignants en Fédération Wallonie-Bruxelles, confié au Centre d’études sociologiques des Facultés universitaires Saint-Louis, accouche aujourd’hui d’un rapport très dense, dont on peut lire l’intégralité sur le portail www.enseignement.be (1).

La rédaction de PROF, le magazine des professionnels de l’enseignement, se devait d’y faire écho, dans ce dossier spécial mis en ligne sur www.enseignement.be/prof, sans attendre la parution du prochain numéro imprimé.

Ce dossier s’ouvre sur un condensé de ce qui constitue le coeur du rapport. En sept pages (3 à 9), Véronique Degraef, qui a mené la recherche, résume les « problématiques de synthèse et perspectives pratiques ». La formation doit-elle consacrer des enseignants « prêts à l’emploi » ou prêts à se construire ? Comment articuler formation initiale, entrée dans le métier et formation continuée ? Quelle formation pour les formateurs de futurs enseignants ?

Ce rapport étant sur la table, qu’en fait-on ? Nous avons posé la question au ministre de l’Enseignement supérieur (pp. 10 et 11) Pour Jean-Claude Marcourt, il s’agit maintenant de partager ses conclusions et d’enclencher un projet de société à inscrire dans la durée, au-delà de la législature qui se termine en 2014. Pas question pour autant d’attendre les bras ballants : « En 2012, nous devons montrer qu’un certain nombre d’enseignements de cette évaluation peuvent être rapidement mis en œuvre ».

Quelque mille acteurs de la formation initiale des enseignants ont pris part à cette évaluation. Une mobilisation qui a « largement dépassé » les espérances des chercheurs, dont la « méthode d’analyse en groupe » fut déjà éprouvée lors des consultations des enseignants du fondamental, du secondaire et du spécialisé. Luc Van Campenhoudt, qui a contribué à la mettre au point, nous explique en quoi elle permet « mieux qu’un échantillon statistique » (pp. 12 et 13).

En marge des entretiens menés au sein des Hautes Écoles, des Universités, des établissements de Promotion sociale et d’Enseignement supérieur artistique ; à côté des analyses de groupes ; et en plus des forums ouverts à un public plus large, de nombreux organes consultatifs et associations ont pris position dans cet important débat. Impossible de les citer tous, ni de les reprendre intégralement, mais nos lecteurs trouveront ici (pp."

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