PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

Du premier reportage réalisé par Raoul Pantanella qui a suivi le travail de l’équipe depuis plusieurs années, et qu’on retrouve ici, jusqu’à la réalisation, en novembre 2009, d’un dossier des Cahiers coordonné par deux membres de l’équipe, Vincent Guédé et Anne Hiribarren, nous avons plus d’une fois travaillé ensemble.

Nos amis de Clisthène se sont, nous ont-ils dit, souvent appuyés sur les réflexions et témoignages présents dans les Cahiers pédagogiques, et plus généralement dans la production des mouvements pédagogiques. Réciproquement, nous avons besoin de pratiques comme celle de l’équipe de Clisthène pour faire mieux percevoir ce que signifie concrètement la mise en oeuvre systématique et sur long terme des idées qui nous sont chères. D’où la publication pendant un an d’une chronique, d’où la collaboration de Clisthène à un ouvrage comme « Travail par compétences et socle commun ».

Mais ce qui nous intéresse aussi tout particulièrement « chez Clisthène », c’est un certain nombre de points :

– L’insistance sur l’exigence intellectuelle et culturelle, preuve que celle-ci n’est nullement en opposition avec la convivialité, la chaleur des relations internes, l’attention continuelle aux élèves tels qu’ils sont.

– La référence à la démocratie (le nom de l’établissement fait référence à un grand réformateur athénien), mais non sous une forme angélique qui nierait les difficultés. La vie scolaire à Clisthène s’organise pour que l’élève, jusque dans les moments les plus ordinaires de la classe, puisse être actif, tenir des rôles qui facilitent les apprentissages. Il y trouve ainsi l’occasion, très concrètement, d’être un apprenti-citoyen qui a droit à l’erreur et au soutien de ses professeurs et de ses camarades.

www.cahiers-pedagogiques.com/spip.php

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