PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs







La parentalité est à la mode, dans un contexte de transformations et de recompositions de l’autorité, de la famille, des identités sexuelles et plus largement de brouillage des catégories établies sur lesquelles le travail social avait conforté ses modes opératoires.

En même temps, la parentalité est un mot fourre-tout, l’un de ces mots polysémiques auquel chacun, en l’utilisant, confère un sens qui, partagé par différents interlocuteurs, crée un halo de significations sur lesquelles les uns et les autres croient s’entendre alors qu’elles diffèrent largement dans leurs appropriations.

Enjeu de politique publique, la parentalité fait l’objet d’actions multiples et variées dont les acteurs sociaux sont porteurs de manière inégales suivant leurs territoires d’intervention. Elle suscite en préalable une interrogation sur les recompositions en cours des frontières entre le public et le privé, entre les familles et l’Etat, entre l’ordre domestique et l’ordre public. Elle oblige donc, d’une certaine façon, les acteurs sociaux à réfléchir différemment leur relation avec les publics.

Il nous semble que les discours relatifs aux parents sont pris dans un balancier où les professionnels en contact avec eux doivent construire un nécessaire entre-deux. D’un côté, les parents seraient incompétents, démissionnaires, inopérants, destructeurs pour leurs enfants (balancier de la disqualification), de l’autre côté, les parents auraient des compétences, devraient être valorisés dans leur fonction, soutenus, réhabilités (balancier de la re-qualification).

 

Document(s) associé(s) :

doc/Evolution_des_roles_parentaux_et_parentalite.doc

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