PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

On trouvera ci-dessous la trame de mon intervention lors du colloque de l’AGSAS du 6 octobre 2008. Ce colloque a revêtu pour moi une importance toute particulière. En effet, c’est la dernière fois, avant sa mort, que j’ai pu rencontrer Jacques Lévine et dialoguer avec lui. Je lui dédie donc cette modeste contribution, en hommage affectueux et en reconnaissance pour son interlocution, infiniment précieuse, et ses apports essentiels.

Le titre de cette intervention s’est imposé à moi au moment où se discutaient les nouveaux programmes de 2008. En effet, les programmes de 2002 étaient plutôt de bons programmes, équilibrés, qui permettaient de mettre en place des situations pédagogiques créatives. Ils favorisaient aussi un suivi rigoureux des élèves. On y trouvait un assez bel équilibre entre les temps de découverte et les nécessaires formalisations

La modification brutale de ces programmes s’est faite en mettant en avant la nécessité de revenir « aux fondamentaux », mais avec une idéologie sous-jacente selon laquelle « la mécanique précède le sens »…

Somaire:

1 – L’affirmation selon laquelle « la pédagogie ne connaît pas de préalables » contrevient au « sens commun »…

2 – L’affirmation que toute action pédagogique doit s’appuyer sur des préalables est, néanmoins, génératrice d’impasses…

3 – Entendue au sens de la nécessité systématique d’un « avant », la notion de préalable reste coeur des débats éducatifs d’aujourd’hui

4 – Au total, le titre que j’ai donné à cette communication est, tout à la fois, juste et faux…

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->http://www.meirieu.com/ARTICLES/agsas_prealables.htm]

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