PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

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Dans un livre remarquable « L’école de Jules Ferry, un mythe qui a la vie dure », qu’il faut avoir lu pour comprendre l’école, Jean Foucambert explique : « Charlemagne a donné l’habitude de mettre les bons élèves à droite et les mauvais à gauche. Toutes les représentations du jugement dernier font d’ailleurs la même chose avec les damnés et les élus. Présentée sous forme d’encouragement ou de sanction, cette notion morale du mérite imprègne toute l’école primaire ».

 Il cite Gilbert de Landsheere qui rappelle, dans son histoire mondiale des sciences de l’éducation, « qu’en 1922, un ministre français de l’Instruction a souhaité remplacer les examens dits de sélection sur la base de la culture générale par des tests d’aptitude afin de garantir l’intérêt général et sans doute aussi l’intérêt individuel. Cette proposition a soulevé des tempêtes dans la bourgeoisie parce qu’une telle mesure réduisait la liberté de ses enfants d’accéder à des places enviables et menaçait d’insérer dans la hiérarchie sociale trop d’individus des milieux populaires ».

 

Mais sur quelles bases classait-on les élèves ? La culture générale ? C’est quoi ? Les disciplines scolaires : dictée, calcul, lecture, grammaire, conjugaison, leçon de choses, histoire, géographie… plus une note de conduite ? Rien n’est moins sûr.

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