PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

Le programme de réussite éducative (PRE) institué par le plan de cohésion sociale de 2005 visant à rendre effective l’égalité des chances pour les élèves des quartiers défavorisés grâce à un soutien apporté aux enfants et à leurs familles, n’aurait pu être qu’un dispositif de plus. C’est bien autre chose : une action pensée par le terrain et pourtant fortement soutenue par l’état. Un choix audacieux, qui s’avère toujours payant quand tout le monde joue le jeu.

« Plus on agit tôt, plus on réduit les risque de basculer dans les dispositifs classiques de protection de l’enfance ». Jean-Marie Manchec sait de quoi il parle. C’est un ancien cadre de l’aide sociale à l’enfance, aujourd’hui aux commandes du CCAS de La Rochelle. Et depuis qu’il est à cette place, il mesure combien les villes ont leur rôle à jouer en matière de prévention. Parmi les outils dont elles disposent: le Programme de réussite éducative (PRE).

Lancé en 2005 par la loi dite « Borloo », il a pour vocation d’offrir aux enfants de 2 à 16 ans en difficulté scolaire, dans les quartiers dits sensibles, à la fois un suivi personnalisé en dehors de l’école et un accompagnement de leur famille. Pour François Cuisenier, coordinateur du programme pour le CCAS de La Rochelle, « il participe à un véritable travail de prévention auprès des enfants et des familles qui présentent des signes de fragilité sociales et sanitaire ». Il faut dire qu’à La Rochelle on n’est plus dans l’anecdote: en 2008, ce sont 440 enfants et leurs familles qui ont bénéficié du PRE, alors que les orientations nationales tablent sur environ 120 enfants concernés par équipe projet. Et derrière les chiffres, il y a des situations bien concrètes.

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