PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs

 

Retour sur la Conférence finale Erasmus + et le projet @ppor du 22 novembre 2016 à Saint-Denis

Construire un parcours d’orientation choisi à travers la valorisation de l’apprentissage, en s’appuyant sur la filière du numérique

Ayant reçu l’information sur cette Conférence par GNIAC, j’ai diffusé l’invitation dans le réseau PRISME (PRomotion des Initiatives Sociales en Milieux Educatifs). Nous étions deux membres du réseau à y avoir assisté.

Quelle plus-value retirer des échanges ?

Le premier débat a porté sur les « Relations Parents-école-entreprise face au décrochage scolaire »

  • Ce qui est apparu innovant ? La coopération Collège CFA
  • Les deux mondes de l’école et de l’entreprise ont besoin de trouver des passerelles entre eux
  • Il est difficile d’adapter les contenus des apprentissages dans chacun de ces deux mondes, qui ne se connaissent pas
  • Il y a besoin de formation des intervenants de ces deux mondes pour pouvoir s’adapter, se mettre à niveau, parler la même langue, rendre les métiers intéressants
  • Il faut apprendre comment fonctionnent l’école et l’entreprise pour chacun des partenaires
  • Parmi les nombreux projets de l’entreprise, il faut choisir celui qui est le mieux adapté aux élèves
  • L’orientation professionnelle et Pôle emploi travaille ensemble en Allemagne
  • Un travail avec les parents est essentiel pour l’orientation des jeunes, mais nécessite parfois la participation de psychologues et de médecins
  • Il importe d’éviter le décrochage avant qu’il ne soit de fait, c’est-à-dire de prendre plus de temps pour cela, de créer de nouvelles dynamiques, parfois avec des entreprises ; de rompre avec les zones de confort des jeunes
  • Les parents sont rarement conviés au CA des établissements
  • Pour l’orientation en Allemagne, il y a des réunions communes Ecole-Parents-Entreprises

 

Le deuxième débat a porté sur les politiques publiques en matière d’orientation

  • Dans chacun des trois pays (Allemagne, Espagne, France) où se sont déroulés les échanges, des portraits (papier et vidéos) de jeunes apprentis, de maîtres d’apprentissage ont été réalisés permettant d’identifier leurs envies, les métiers souhaités, les avenirs rêvés,…
  • En Allemagne, le livrable a été un guide pour l’orientation vers des métiers, rédigés par des apprentis, avec une lettre aux parents,…
  • En Espagne, un blog a été réalisé sur « comment nous apprenons »
  • L’AFDET du 93 anime des Forums sur les métiers porteurs, des Salons au sortir de la 3éme. L’accent est mis sur la pluridisciplinarité et la production de sens.
  • Une approche participative et contributive, sorte de coéducation, est mise en œuvre entre FCPE, EN, CFA.
  • Les professionnel de l’orientation doivent se méfier d’imposer une orientation, et plutôt partir des compétences, des envies pour montrer comment on peut apprendre à s’orienter en prenant appui dans des environnements divers (familial, territorial, amical, entrepreneurial,…)
  • L’orientation doit devenir un écosystème, où toute une communauté doit participer de l’orientation des jeunes, et ne pas laisser celle-ci entre les mains d’une seule institution.
  • Le processus de formation/orientation doit être continu et viser l’acquisition de compétences
  • Les écueils rencontrés ? Le facteur temps (une graine ne donne pas un arbre en un jour). Concevoir l’orientation comme donner de l’information, alors que c’est un projet de vie.

 

Bruno Racine – projet intégré de l’alternance – Planèt’AIRport (ADP) – brunoracine@free.fr

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